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Stress, graisses, solitude… : les 6 ennemis du cerveau

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Pour qu’il fonctionne de manière optimale le plus longtemps possible, nous devons protéger notre cerveau contre ce qui peut en perturber l’activité. Voici 6 parmi ses plus grands ennemis.
Cette liste a été dressée par Bernard Sablonnière, spécialiste des maladies neurodégénératives. Membre de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), il a détaillé ces menaces pour le magazine Le Point.
• Le stress. Il peut être bénéfique ou néfaste selon son intensité et son caractère aigu ou chronique. De courte durée et adapté à la situation, il exerce une action stimulante. Mais s’il se prolonge et qu’il devient conflictuel, l’action de deux hormones va se conjuguer : l’adrénaline et le cortisol, contraignant alors le cerveau à réduire son dynamisme et le fonctionnement des synapses, avec un phénomène de mise au repos forcé de l’activité cérébrale.
• Les médicaments. Pour bien travailler, le cerveau utilise des neurotransmetteurs, des messagers chimiques. Les psychotropes miment ou bloquent leur fonctionnement, et altèrent les mécanismes de réparation des circuits neuronaux, avec de possibles effets toxiques et irréversibles. En cas de nécessité, ils sont évidemment utiles, mais leur utilisation doit toujours être prudente.
• La sédentarité. L’exercice physique stimule la fabrication de nouveaux neurones et soutient les fonctions cognitives (mémoire, raisonnement, attention, prise de décision…). Les muscles libèrent une protéine, l’irisine, qui agit comme un stimulant et dont la sécrétion augmente fortement lors d’une activité physique d’au moins trente minutes, à pratiquer régulièrement.
• L’inactivité intellectuelle. La curiosité, l’apprentissage, les stimuli intellectuels…, renforcent la formation et la pérennité des neurones, consolident la connectivité des circuits cérébraux et améliorent les capacités mentales.
• L’isolement. Le partage des émotions active la libération d’ocytocine, avec un effet très positif en termes de réduction des effets du stress.
• Les graisses et les sucres. Un apport calorique élevé et un excès de graisses et de sucres sont à la source de signaux inflammatoires qui nuisent aux vaisseaux sanguins du cerveau, ce qui se traduit par un stress cellulaire et une réduction de la capacité de régénération des connexions neuronales.