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Se lever tôt, c’est bon pour le moral
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Les lève-tôt présenteraient un risque plus faible de trouble de l’humeur, dont la dépression. Un signe de vitalité ?
Une équipe américaine (université du Colorado) a analysé des données concernant quelque 30.000 femmes d’âge moyen, exemptes de dépression à l’entame. Elles ont été suivies pendant quatre ans. Durant cette période, elles ont renseigné leurs heures habituelles de sommeil, ainsi que celles de coucher et de réveil. Les cas de dépression ont été identifiés sur base des diagnostics médicaux et/ou de la prise d’antidépresseurs. Trois groupes ont été distingués en fonction du chronotype : matin, intermédiaire, soir.
Résultat : les lève-tôt présentent un risque plus faible de 12% de développer une dépression par rapport aux intermédiaires et aux « oiseaux de nuit ». Cette observation se maintient après avoir pris en considération des facteurs comme l’état de santé, le mode de vie ou le statut socio-économique. Idem quand on isole la durée du sommeil : la différence persiste dans le sous-groupe avec une durée de sommeil « idéale » (7 - 8 heures).
Les chercheurs expliquent : « Ceci suggère que le chronotype peut influencer le risque de dépression, ici chez les femmes. Des études additionnelles sont nécessaires pour le confirmer et examiner le rôle des facteurs génétiques et environnementaux, afin d’approfondir notre compréhension du rôle du chronotype dans l’étiologie des troubles de l’humeur ».
L’une des questions consiste à savoir si le fait de se lever tôt traduit une plus grande vitalité ou si se lever-tôt protège effectivement contre la dépression. Et en ajoutant que bien évidemment, de nombreux autres paramètres entrent en ligne de compte dans la fragilité face à la dépression, et dans les mécanismes de son déclenchement et de son développement. Ceci étant, le rôle du chronotype est intéressant à cerner.