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Les enfants confrontés dès leur plus jeune âge à une alimentation déséquilibrée s’exposent à un risque accru de troubles du comportement.
Les résultats de ces recherches sont relayés par Le Quotidien du Médecin. Une équipe de l’Inserm (Institut national français de la santé et de la recherche médicale) a suivi durant huit ans un groupe de quelque deux mille enfants. Leur régime alimentaire a été pris en considération entre les âges de 18 mois et 4 ans ; et leur comportement a été évalué durant les années qui ont suivi, jusqu’à 8 ans. Il apparaît que 6% des mômes se trouvaient, en bas âge, en situation d’insécurité alimentaire, définie par l’Inserm comme « un accès restreint, inadéquat ou incertain à des aliments sains et nutritifs ». Une alimentation peu variée et très déséquilibrée, en somme.
Résultat : ces enfants courent trois fois plus de risques de développer un trouble du comportement, de type hyperactivité ou inattention ; et cette association est indépendante d’autres facteurs socio-économiques ou familiaux. L’explication n’est pas claire, admettent les chercheurs. Ils évoquent une fragilisation du lien parent-enfant durant la petite enfance, mais aussi l’impact d’une moindre consommation de produits frais au profit d’aliments riches en sucres et en graisses, avec une combinaison de carences (en fer, notamment) et d’excès nutritionnels.
En tout état de cause, il est important de veiller à cet équilibre alimentaire dès le plus jeune âge.
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