Parler de soi, c’est comme faire l’amour
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Parler de soi active les zones du cerveau associées au plaisir ; les mêmes qui sont stimulées lors des rapports sexuels.
Le Pr Jason Mitchell (université de Harvard) explique d’abord que près de la moitié de notre « temps de parole » consiste… à parler de soi, à informer ses interlocuteurs de ses expériences subjectives, à partager ses opinions, à donner son avis, etc. Il a ainsi conduit une série d’expériences qui démontrent clairement, par exemple, que nous prolongeons souvent les récits nous concernant pour continuer à capter l’attention, et éviter que l’on parle des autres.
Pourquoi ? Parce que cela fait beaucoup, beaucoup de bien. L’examen de l’activité cérébrale montre en effet que parler de soi mobilise les processus biologiques qui participent à la sensation subjective du plaisir, de l’affectivité, et qui sont notamment impliqués lors des rapports sexuels.
Un article sur le sujet a été publié dans « The Harvard Crimson », le journal étudiant de l’université de Harvard.