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Alimentation : inutile de forcer un enfant difficile
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« Tu dois manger de tout » : cette injonction parentale classique n’a que peu d’effet sur une proportion non négligeable d’enfants, qui refusent d’avaler tout aliment nouveau.
Les spécialistes parlent de « néophobie alimentaire » ou de « sélectivité alimentaire ». Cette attitude se manifeste à des degrés très divers, le plus extrême étant le rejet catégorique. L’enfant n’accepte de manger qu’une variété très restreinte de nourriture, qu’il connaît et qu’il apprécie. Pour le reste, c’est non. Une étude américaine (University of North Carolina) a été réalisée auprès d’une centaine de paires de jumeaux, âgés de 4 à 7 ans, et ses résultats montrent que la variation de la propension à la néophobie alimentaire s’explique à hauteur de 72% par une composante génétique.
Les parents doivent donner l'exemple
Cette influence majeure avait déjà été mise en évidence chez des enfants plus âgés et chez l’adulte. Ce que ces recherches indiquent également, c’est que ce comportement constitue un facteur de risque de surpoids, voire d’obésité, en raison d’une faible diversification alimentaire. Ceci étant, et même si c’est difficile, des interventions sont possibles, indiquent les auteurs. Les parents ne doivent pas forcer l’enfant, ne pas le gronder et surtout ne pas perdre confiance : une exposition répétée (en diversifiant les préparations) aux aliments a priori détestés se solde souvent par de bons résultats, alors que maman et papa doivent absolument donner l’exemple, en variant leurs apports alimentaires.