Les femmes ne rêvent pas comme les hommes
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Le contenu des rêves et la capacité à s'en rappeler diffèrent entre les femmes et les hommes.
Attaché au département de psychiatrie de l’université de Montréal, le Pr Nielsen est un éminent spécialiste de l’étude des rêves. Il vient de dévoiler les résultats de recherches conduites durant une dizaine d’années, auprès d’un panel de quelque 30.000 participants, âgés de 10 à 80 ans. Une somme colossale de données, qui lui ont permis d’analyser les différences oniriques en fonction de l’âge et du sexe.
• La fréquence. Tout au long de l’existence, les femmes se souviennent mieux de leurs rêves que les hommes. Cela ne signifie pas qu’elles rêvent davantage, mais la réminiscence est plus forte. Un « pic de mémorisation » intervient chez les adolescents et les jeunes adultes, dans les deux sexes. Un déclin progressif s’enclenche vers la trentaine chez les messieurs, et quelques années plus tard chez les dames.
• Le contenu. De part et d’autre, le thème qui revient le plus souvent est celui d’être pourchassé. Il précède le rêve à connotation sexuelle, suivi par les chutes. Les souvenirs négatifs sont plus fréquents chez les femmes : décès d’un proche ou d’une connaissance, échec à un examen, confrontation avec des insectes, des araignées ou des serpents… Les hommes sont plus nombreux à rêver qu’ils flottent dans les airs, qu’ils présentent des pouvoirs magiques ou des facultés mentales supérieures, qu’ils assassinent quelqu’un, ou qu’ils voyagent vers d’autres planètes.
Enfin, poursuit le Pr Nielsen, cité par Techno Science, « nos corrélations étayent le lien entre rêves et vécu émotif ». De bien mystérieuses passerelles...