Dormir dans l'avion, une bonne idée ?
news
Lors d'un vol long courrier vers une destination avec un important décalage horaire, il est difficile de savoir s'il est bon ou pas de dormir dans l'avion, ou d'attendre d'être arrivé sur place. Voici des éléments d'indication.
Notre horloge biologique est régie par des stimulations externes, comme la lumière du jour et les heures des repas. Le franchissement des fuseaux horaires met ce réglage à rude épreuve. Il a ainsi été démontré qu’un décalage horaire de quatre heures suffit pour perturber sérieusement le rythme habituel.
• Lors d’un vol vers l’ouest, la journée s’allonge, ce qui facilite la transition dans la mesure où le besoin de sommeil est surtout ressenti lorsque la nuit tombe. Il est conseillé de ne pas dormir dans l'avion. Ceci n'est pas trop difficile pour un vol entre l'Europe et New York par exemple, mais cela se corse si vous rejoignez la côte ouest des Etats-Unis. Il est néanmoins important de résister au sommeil si vous atterrissez en journée ou en début de soirée.
• Lors d’un vol vers l’est, l’adaptation s’avère plus compliquée. En effet, vu qu'il est important de se caler sur la destination, il faut essayer de dormir un peu dans l'avion, même s'il fait jour, à un moment et pour une durée qui tiendra compte de l'heure d'atterrissage (matin, courant de la journée, soirée, nuit...).
Dans tous les cas, veillez à boire régulièrement de l’eau plate pour maintenir une hydratation optimale, évitez l'alcool et limitez la caféine. Sur place, deux ou trois nuits permettront de retrouver un rythme normal de sommeil. Les somnifères doivent être évités.