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Chute des cheveux : les causes et les traitements
dossier La perte de cheveux est un processus normal, mais peut s'intensifier et devenir une source majeure d’inquiétude chez la femme comme chez l’homme. En cas d'anomalie, un examen minutieux permet souvent d’en découvrir la cause et de mettre en oeuvre un traitement adapté. Et est-il exact que l'on perd davantage ses cheveux au printemps et en automne ?
Problème ou pas ?
La chevelure compte entre 100.000 et 150.000 cheveux, avec une densité moyenne de 250 à 350 cheveux par centimètre carré.
La perte normale de cheveux se situe entre 25 et 60 par jour, parfois plus. La chute de cheveux sera considérée comme problématique lorsque l'individu perd plus d'une centaine de cheveux par jour, pendant une période relativement longue.
La composition du cheveu
Le cheveu se présente sous la forme d'un cylindre de kératine renfermant des fibres longitudinales. Il est composé à l’extérieur de fibres circulaires recouvertes par une cuticule.
La partie visible du cheveu n’est en réalité que sa structure émergente et biologiquement morte. C'est ce qu'on appelle la tige (qui fournit des indications sur l’état de santé du cheveu).
En fait, c'est dans le cuir chevelu que tout se passe. C’est à la racine du follicule pileux que les cellules débordent d’activité et qu’elles se multiplient pour assurer la pousse capillaire.
Le cycle capillaire
Le follicule pileux connaît trois phases durant son cycle de vie.
• 1° - La phase de pousse, dite phase anagène, qui dure en moyenne quatre ans.
• 2° - La phase catagène ou de repos, qui dure entre deux et trois semaines.
• 3° - La phase télogène (juste avant la chute).
Une chevelure saine se compose de 10% à 15% de cheveux en phase télogène. Lorsque cette proportion dépasse les 20% (sur une certaine durée), il est nécessaire d'entamer une exploration plus approfondie.
La chute de cheveux s'accentue
• un stress, un choc psychologique (décès, divorce, dépression...)
• des colorations capillaires trop agressives et trop fréquentes
• l'utilisation d’un sèche-cheveux trop chaud
• des tractions trop fortes des cheveux, des brushings à répétition, l'utilisation de bigoudis abîmant les cheveux...
• certains produits (gels) coiffants
• le sable (par son action abrasive et irritante pour le cuir chevelu)
• le sel de l'eau de mer (phénomène d'asphyxie du cheveu)
• des raisons médicales (chimiothérapie, anesthésie générale, mauvais fonctionnement de la thyroïde...)
L'action hormonale
Chez l’homme, l’afflux de testostérone peut lentement atrophier le follicule pileux sous l’effet d’une enzyme : la 5 alpha-réductase. Les hormones mâles sont transformées en DHT qui accélère les cycles de vie du cheveu. La racine capillaire s’essouffle, le cheveu repousse de plus en plus mal et le crâne se dégarnit. On parle d’alopécie androgénétique ou alopécie androgénique.
Chez la femme, des désordres hormonaux peuvent entrer en ligne de compte. Certaines pilules contraceptives jouent d’ailleurs un rôle important dans la protection cutanée et capillaire.
Un mot sur l’effluvium post-partum. Deux à trois mois après l’accouchement ou après la fin de l’allaitement, la femme perd brutalement de grandes quantités de cheveux. Pourquoi ? Parce qu’elle n’en a quasi pas perdus durant la gestation.
Une alopécie diffuse peut aussi être observée après la ménopause ou lors d’un traitement par androgènes.
L'alimentation
L’état nutritionnel joue un rôle non négligeable. Tous les oligo-éléments, à l’exception du fluor, interviennent dans la croissance du poil : une alimentation variée et équilibrée participe donc à la bonne santé du cheveu. A contrario, des déficiences nutritionnelles la pénalisent.
Les idées reçues
1°. Non, les cheveux ne repoussent pas plus vite si on les coupe souvent, mais ils peuvent gagner en volume. |
Des saisons à risque ?
L’ensoleillement, par une action indirecte sur la synthèse des hormones stéroïdiennes, entraîne deux pics physiologiques de chute de cheveux : l'un au début de l'automne et l’autre au printemps. D’où l’amalgame entre chute des cheveux et chute des feuilles, et cette perte plus prononcée au sortir de l’hiver attribuée au fait d'avoir trop longtemps porté bonnets et chapeaux.
A propos de l'automne, les conséquences des vacances estivales sont à prendre en considération. Le soleil, le vent, le sable, le sel de l'eau de mer ou le chlore de la piscine ont agressé les cheveux et une chute plus importante qu'à l'habitude peut se manifester environ six à dix semaines après le retour des vacances. Autrement dit, à l'automne, ou à ses portes.
Les formes d’alopécie
Leur caractéristique commune porte sur un éclaircissement de la chevelure et un nombre élevé de cheveux retrouvés sur la brosse.
Une alopécie sera qualifiée de chronique quand elle persiste plus de six mois.
• Alopécie diffuse. Ses causes sont diverses : infection virale, stress, choc affectif, intoxication (thallium), certains médicaments (cytostatiques, anticoagulants), radiothérapie, hormones progestatives dérivées de la testostérone prescrites en cas d’endométriose...
• Alopécie progressive d’origine nutritionnelle (carence en fer, en vitamine B, en protéines).
• Alopécie aiguë. D'apparition soudaine et réactionnelle, survenant deux à quatre mois après un facteur déclenchant : stress, accouchement, intervention chirurgicale...
• Alopécie toxique, liée à la prise de médicaments comme des oestro-progestatifs, des anticoagulants, des anticonvulsivants, des bêta-bloquants...
• Alopécie androgénique génétiquement programmée, liée à une stimulation du follicule pileux par les androgènes (topographie bien particulière chez l’homme avec calvitie et golfes frontaux), accompagnée d’hyper-séborrhée. Chez la femme : raréfaction médiane.
• Alopécie révélant une pathologie : dysthyroïdie, lupus, carence en fer, en zinc ou en vitamine B12.
Enfin, outre les alopécies congénitales, cicatricielles (suite à une cicatrice sur le cuir chevelu), citons également les alopécies mécaniques (cheveux qui cassent) dues à des tractions trop fortes.
Quand faut-il consulter ?
Lorsque la chute persiste et/ou s'intensifie. Alors, le dermatologue procédera à un trichogramme. Grâce à sa microcaméra, cet appareil est capable d’examiner en profondeur les cheveux, le cuir chevelu et les bulbes capillaires. Cette analyse complète permet de détecter de manière précise les carences et de diagnostiquer un traitement personnalisé pour chaque type de cheveu.
Les traitements
Le médecin vérifiera d'abord les points suivants.
• Si vous êtes sous traitement médicamenteux, si vous avez été confronté à un choc affectif, si vous êtes en état de stress, ou encore si vous avez subi (plus ou moins récemment) une intervention chirurgicale.
• Si vous souffrez d’une carence en fer.
• Si vous êtes ménopausée ou si vous avez changé de mode de contraception.
• Si vous venez d’accoucher et/ou si vous avez cessé l’allaitement.
Les traitements en cas de chute de cheveux occasionnelle (physiologique, saisonnière...).
Locaux : shampooing revitalisant, restructurant, volumateur ou repulpant (si les cheveux se sont affinés), lotion capillaire, ampoules à base de concentré revitalisant anti-chute, sprays, monodoses...
Par voie orale : à base d’acides aminés soufrés, de vitamines B5, B8, de minéraux (fer, zinc, cuivre et silicium). Un traitement par injection peut être envisagé en cas de chute sévère. On mentionnera également les gélules à base de biotine, de cystéine ou de méthionine.
Les traitements en cas de chute androgénique
Un traitement local par minoxidil et/ou une hormonothérapie anti-androgène par voie orale peut donner de bons résultats en augmentant le nombre de cheveux de 30 à 40% après six à douze mois de traitement. A utiliser en combinaison avec un shampooing fortifiant.