Virilité : quels signes font la différence ?
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Quels sont les critères morphologiques qui contribuent à ce qu’un homme soit perçu comme plus viril, plus « dominant » ?
Les auteurs de cette étude (université de St Andrews) travaillent dans le champ de la psychologie et des neurosciences et leur objectif, dans le cadre de ces recherches-ci, consistait à mieux comprendre ce qui détermine la perception « instantanée » de la de la virilité, en particulier à travers le visage. Selon ces spécialistes, le sujet est loin d’être théorique : au quotidien (relations sociales, professionnelles, sentimentales…), cette évaluation quasi instinctive peut avoir des répercussions importantes. Il n’est donc pas futile d’essayer de mieux comprendre ce qui entre en jeu.
Des volontaires (hommes et femmes) ont été réunis pour participer à cette expérience, pendant laquelle on leur a projeté des photos de visages modifiés à l’aide d’un logiciel graphique (appelé PsychoMorph). Ils devaient indiquer à quel point l’homme représenté sur les images leur paraissait viril, dominant. Trois paramètres interviennent de manière prépondérante.
• La taille (suggérée par l’allongement du visage) : lorsque l’homme paraît gagner une dizaine de centimètres, l’impression de virilité grimpe en flèche.
• La masculinité (notamment par la proéminence des sourcils) : logique.
• L’âge (essentiellement par le renforcement des rides) : le degré de dominance, de virilité, semble atteindre son pic vers 35 – 40 ans (ce qui ne signifie pas qu’il chute ensuite brutalement…).
Evidemment, l'allure, la voix, le regard, les gestes..., tout cela intervient également.
Voici un exemple des modifications apportées à un visage : la rangée du haut concerne la taille, celle du milieu la masculinité et celle du bas l’âge. Alors, quelle est votre impression ?