- dossierPourquoi je rêve plus que d’habitude ?
- dossierDépression saisonnière : quels symptômes et que faire contre le blues hivernal ?
- dossierSARM : staphylocoque doré résistant à la méticilline (antibiotique)
- dossierHypocondriaque : se croire toujours malade
- dossierBain de glace : danger, bienfaits, respiration
L’isolement, une cause de mortalité à ne pas sous-estimer
news
L’isolement social augmente sensiblement le risque de décès prématuré toutes causes confondues.
L’étude, d’abord, qui a porté sur quelque 7.000 hommes et femmes britanniques, âgés de plus de 52 ans. Le groupe a été suivi durant une dizaine d’années par une équipe de l’University College London. A l’entame, des questionnaires ont permis d’évaluer le degré d’isolement relationnel – partenaire ou non, fréquence des contacts avec la famille, présence d’amis, participation à des activités sociales… - et le sentiment de solitude. Ces deux notions paraissent certes très proches, mais doivent néanmoins être distinguées. Les décès ont été recensés.
Le résultat montre d'abord qu'un taux de mortalité plus élevé (de l'ordre de 26%) a frappé les personnes les plus isolées socialement et les plus solitaires. Néanmoins, après une exploration plus approfondie, les auteurs ont constaté que c’est l’isolement social qui intervenait comme le déterminant majeur. Pourquoi ? D’autres recherches ont mis en évidence des mécanismes « protecteurs » liés au réseau amical et familial, en termes de soutien face aux situations difficiles (génératrices de troubles psychologiques délétères, comme le stress et la dépression) et d’encouragement à adopter des comportements sains (alimentation, hygiène, activité physique…).
En tout état de cause, l’identification et la prise en charge des personnes isolées socialement doit constituer une priorité.
[Source : PNAS]