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On peut vraiment mourir de rire
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La littérature médicale rapporte le cas d’une dame décédée à la suite d’une crise de fou rire.
Comme l’indique le Dr Béatrice Jourdain (Journal international de médecine), « alors que le rire est généralement considéré comme bénéfique, cet exemple constitue une exception, où l’expression mourir de rire est à prendre dans le sens littéral et non plus figuré ».
Ainsi que l’explique cette équipe de l’université du Colorado, cette dame âgée de 50 ans avait été prise en charge en raison d’un épisode de torsade de pointe – trouble du rythme ventriculaire - après l’administration d’un médicament contre la schizophrénie. Un examen approfondi n’a mis en évidence aucun autre facteur de risque cardiovasculaire particulier. Toutefois, la patiente a fait état d’antécédents (anciens) de palpitations. Dans ce contexte, les médecins lui recommandent fermement d’arrêter les antipsychotiques. La dame refuse, arguant que son bien-être émotionnel passe avant un éventuel risque cardiaque.
Le Dr Jourdain poursuit : « Quelques semaines après, elle est prise d’un fou rire durant deux ou trois minutes au cours d’une pause à son travail. Cela se termine par un malaise avec perte de connaissance. Elle décède malgré les tentatives de réanimation, et la constatation par électrocardiogramme d’une fibrillation ventriculaire », le risque principal de la torsade de pointe.
Les auteurs considèrent que dans le cas particulier de cette malheureuse, le fou rire a déclenché un processus en cascade, avec souffrance cardiaque et cérébrale catastrophique. Un événement rarissime.
[Source : Annals of Internal Medicine]