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Chute de cheveux : un effet indésirable de nombreux médicaments
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Si les anticancéreux sont connus pour provoquer une perte de cheveux, bien d’autres médicaments peuvent en être la cause.
La chute de cheveux, temporaire ou définitive, diffuse ou localisée, brutale ou progressive, est un motif fréquent de consultation, et en tout cas de plainte. L’inquiétude est réelle, et les répercussions psychologiques peuvent prendre une ampleur majeure. Une multitude de situations peuvent être à l’origine d’une perte de cheveux, rappelle la revue médicale Prescrire : trouble hormonal, carence alimentaire, maladie auto-immune, infection, inflammation, traumatisme physique ou émotionnel, tumeur, exposition à un produit toxique…, ainsi que la prise de médicaments.
Parmi ceux-ci, les anticancéreux sont très souvent à l’origine d’une chute de cheveux brutale et massive. Mais beaucoup de médicaments peuvent être impliqués, poursuit Prescrire. C’est le cas des interférons (chute modérée et réversible, diffuse ou en plaque arrondie), de certains antifongiques (contre les champignons, avec une chute de cheveux réversible qui s’observe surtout en cas de traitement prolongé et à fortes doses), des immunosuppresseurs ou du lithium. Dans une moindre mesure, on citera : les traitements hormonaux, la vitamine A (et les rétinoïdes), divers médicaments cardiovasculaires, antidépresseurs, anti-infectieux, anticoagulants…
« Toute chute de cheveux est à prendre en compte par le médecin, en raison de ses conséquences psychologiques potentiellement importantes », souligne Prescrire. « Quand un médicament est connu pour exposer à une perte de cheveux, il faut aider le patient à se préparer à cet effet indésirable, le plus souvent réversible à l’arrêt du traitement ».