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Ces médicaments qui font pousser les poils

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Certains médicaments exposent à une hyperpilosité, un effet indésirable qui se traduit par la pousse excessive de poils, et ceci peut toucher tout le corps.
On distingue deux grands types d’hyperpilosité, rappelle la revue médicale Prescrire. Il y a l’hypertrichose, qui se manifeste, chez l’homme ou chez la femme, par une pilosité envahissante sur une partie du corps ou sur sa totalité, le plus souvent sous forme de duvet. Et l’hirsutisme, c’est-à-dire l’apparition chez la femme d’une pilosité de type masculine dans des zones normalement dénuées de poils (visage, cou, thorax, fesses, zone entre le pubis et le nombril).
La gêne liée à une hyperpilosité est subjective et influencée par des considérations socioculturelles et personnelles, sachant que le risque de handicap social est bien réel. Certains médicaments exposent à l’hyperpilosité, qu’ils soient administrés par voie locale (sur la peau…) ou générale (comprimés…). Les molécules les plus souvent impliquées, poursuit Prescrire, sont surtout les médicaments avec un effet androgénique (testostérone, tibolone, certains progestatifs…), le minoxidil (dermatologie), les corticoïdes, y compris par inhalation, la ciclosporine, des médicaments comme le latanoprost ou le travoprost (collyre pour le glaucome), des inhibiteurs antitumoraux, ou encore la phénytoïne (antiépileptique).
L’hyperpilosité d’origine médicamenteuse apparaît généralement plusieurs mois après le début de la prise du médicament et elle est réversible en quelques mois après l’arrêt du traitement. Le risque d’hyperpilosité est plus important en cas d’association de plusieurs médicaments avec ce même effet indésirable. Il est important que le médecin informe son patient de cette possibilité, qui peut avoir des conséquences psychologiques importantes.