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Reconnaître ses torts, c’est un bon début
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La difficulté à surmonter le sentiment de culpabilité est variable selon les individus en raison des différences à pouvoir se pardonner.
Des études antérieures ont montré que l’incapacité à l’auto-indulgence s’accompagnait d’un risque accru de trouble anxieux, de dépression, et même de dégradation de la santé physique. Après avoir fait du tort, les uns sont en mesure de s’auto-pardonner (assez) facilement, alors que pour les autres, le remord devient tenace, et certains considèrent d’ailleurs qu’ils sont dans l’obligation de s’infliger une souffrance morale.
Une équipe de l’université Baylor (Texas) a réalisé une série d’expériences destinées à mieux comprendre ces processus. Le principe a consisté à interroger des volontaires sur leurs expériences passées (infractions, trahisons, violences…) et leur capacité à faire face au sentiment de culpabilité. Le résultat montre d’abord que plus cette culpabilité est forte et perdure, moins l’individu est susceptible de s’auto-pardonner.
L’importance du préjudice commis joue évidemment un rôle, encore que cela soit très subjectif : un acte qui peut paraître relativement anodin pour l’un sera considéré très différemment par un autre. En fait, poursuivent les chercheurs, le cheminement pour apaiser ce sentiment de culpabilité consiste à prendre conscience du préjudice et à reconnaître ses torts, pour ensuite se pardonner et s’efforcer de réparer. Ceci permet alors de mieux se laisser aller, sachant bien entendu que le pardon de l’autre (pour autant qu’il intervienne et qu'il soit exprimé) aide à avancer.