Alcool : les femmes rattrapent les hommes
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Consommation totale d’alcool, consommation problématique, méfaits : sur ces trois points, il n’existe plus aujourd’hui qu’une faible différence entre les hommes et les femmes.
Ce sont une centaine d’études réalisées à travers le monde, réunissant au total quelque 4 millions de personnes, qui ont été analysées par une équipe internationale. Deux groupes ont été distingués, selon la période de naissance, début ou fin des années 1900. Toutes les catégories d’âge ont été prises en considération, et il s’agit donc de données globales.
Naissance début 1900
• Les hommes étaient deux fois plus susceptibles (x 2,2) de boire de l’alcool que les femmes.
• Trois fois plus susceptibles (x 3) d’avoir une consommation problématique.
• Près de quatre fois plus susceptibles (x 3,6) d’être accablés par les effets néfastes de ces abus.
Naissance fin 1900
L’écart s’est considérablement réduit d’année en année, de décennie en décennie. Boire de l’alcool, abuser de l’alcool, souffrir de l’alcool : les différences se situent respectivement à 1,1, 1,2 et 1,3. Autrement dit, des comportements et des risques (presque) similaires.
Ce resserrement est surtout notable auprès des jeunes adultes, qui commencent à boire plus précocement que leurs aînés et de manière déraisonnable (pensons notamment au « binge drinking », des grandes quantités d’alcool en peu de temps). Les auteurs considèrent qu’il est important d’assurer le suivi de cette population, hommes et femmes.