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Sclérose en plaques : les traitements possibles
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Voir aussi l'article : Sclérose en plaques (SEP) : diagnostic et symptômes de la maladie
Quelques règles de base à suivre au quotidien
Si vous souffrez de sclérose en plaques, voici quelques bonnes habitudes à adopter en complément du traitement.
- Évitez les températures élevées : douches et bains très chauds, bain de soleil, sauna, fièvre. Les températures élevées peuvent réveiller les symptômes latents.
- En cas de fièvre, vous pouvez prendre de l'aspirine ou un autre antipyrétique.
- Faites du sport mais évitez les efforts violents. Faites de l’exercice mais sans vous épuiser. Les exercices modérés (marche, vélo, natation et autres) sont recommandés en cas de sclérose en plaques. Vous pouvez établir un programme de renforcement musculaire adapté à votre pathologie avec un kinésithérapeute.
- Évitez le stress. Se tracasser ou vivre sous pression constamment finit par affaiblir le système immunitaire. Vous devenez plus sensible à toutes sortes de troubles ainsi qu’à la SEP.
- Maintenez une certaine routine dans votre vie. Mangez et reposez-vous à des moments fixes, veillez à bien vous reposer la nuit et à intégrer des périodes de calme après des moments stressants.
- Alimentez-vous sainement, pour rester en bonne condition physique. Pour éviter la constipation, buvez beaucoup (mais pas de café) et consommez beaucoup de fibres.
- Essayez d’éviter les infections et les plaies. Par exemple, tenez-vous à l’écart des personnes grippées. Les infections et la fièvre peuvent aggraver les symptômes. Faites-vous vacciner contre la grippe.
- Si vous devez accoucher ou subir une opération, discutez-en avec le neurologue et l’anesthésiste. En général, la SEP ne requiert pas de mesures particulières durant l’anesthésie.
Soutien psychologique
Le soutien psychologique est un volet important du traitement de la sclérose en plaques. Les patients ont besoin de savoir comment gérer leur maladie, contrôler leur stress. Ils peuvent parfois souffrir de dépression...
Traitements médicamenteux
La sclérose en plaques est incurable mais des médicaments permettent de soulager de nombreux symptômes et de freiner les poussées de la maladie.
Vous trouverez ci-dessous une revue des différents traitements médicamenteux prescrits aux patients. De nombreuses recherches sur de nouvelles méthodes de traitement sont également en cours. Si vous avez des questions à ce sujet, parlez-en à votre médecin.
Corticostéroïdes
Les corticostéroïdes ont une action anti-inflammatoire. Ils restent le premier traitement en cas de poussée mais n’ont pas d’effet à long terme. Les avis quant au mode d’administration et de dosage divergent. Les corticostéroïdes s’accompagnent de nombreux effets secondaires potentiels et requièrent un contrôle médical strict.
Médicaments immunomodulateurs
Les médicaments immunomodulateurs agissent sur le système immunitaire. Ils contribuent au contrôle des mécanismes inflammatoires liés à la SEP. Ces médicaments ne peuvent pas guérir les lésions nerveuses déjà provoquées par la maladie. En freinant les réactions inflammatoires du système nerveux et donc les poussées, ils aident la plupart des patients, surtout en début de maladie.
Ils ne semblent pas avoir d’impact clair sur le développement progressif de la sclérose en plaques primaire ou secondaire.
Interféron : Les interférons sont des substances chimiques (cytokines) produites naturellement par l'organisme. Ils occupent un rôle important dans le fonctionnement du système immunitaire. L’interféron artificiel Alpha et Beta (Betaferon®, Avonex®, Rebif®) supprime la réponse inflammatoire et la destruction de la myéline dues au fonctionnement anormal du système immunitaire en cas de sclérose en plaques. Ce traitement permet de diminuer la gravité et la fréquence des poussées de 30 à 37% par an. Une réduction des lésions actives et un effet positif sur l'expansion des lésions totales sont également observés. Ce n’est pas encore suffisamment prouvé mais, administré à un stade précoce, l’Interféron peut bloquer le processus inflammatoire qui conduit à la phase secondaire progressive. Il serait particulièrement utile aux patients victimes d’un premier épisode démyélinisant, à hauteur du nerf optique, de la moelle osseuse, du cerveau ou du cervelet.
- Une étude récente est parue (Lancet, 2003, 545-552) sur les interférons en cas de SEP rémittente récurrente (relapsing-remitting). Selon celle-ci, l’Interféron diminue légèrement le nombre de patients présentant une exacerbation durant la première année de traitement. Sur base des données actuelles, on ne peut pas juger l’effet clinique des interférons au-delà de la première année. D’autres études sont nécessaires pour déterminer leur efficacité ainsi que leurs effets indésirables à long terme.
- Des études effectuées sur des patients atteints de SEP secondaire aboutissent à des résultats variables. Les interférons ont généralement un effet positif sur l’invalidité, surtout chez les jeunes patients, mais les effets sont moins clairs et probablement plus limités en cas de forme rémittente récurrente. Ces effets pourraient être dûs à la diminution des poussées plutôt qu’au ralentissement de la maladie.
- Effets secondaires : les effets indésirables immédiats de l’Interféron varient légèrement en fonction du type et de la méthode d’injection utilisés. Les réactions inflammatoires à l’endroit de l’injection et un état grippal les premières semaines suivant le début du traitement sont fréquents. Les effets indésirables plus rares sont entre autres la dépression, des réactions d’hypersensibilité comme les bronchospasmes et l’anaphylaxie et des complications hématologiques. L’Interféron n’est utilisé que depuis quelques années. On ne connaît donc pas encore d’éventuels effets secondaires à long terme du traitement. Il est donc nécessaire de se soumettre à des contrôles et à des prises de sang réguliers chez un neurologue.
Acétate de glatiramère : l’acétate de glatiramène (Copaxone®) est un composé synthétique de différents acides aminés. Ce traitement inhibe la destruction de la myéline. Il est administré sous forme d’injections sous-cutanées quotidiennes. Des études récentes indiquent une diminution de 30 à 70% du nombre de rechutes et une baisse du nombre de lésions actives. A l’heure actuelle, l’impact de l’acétate de glatiramère sur la gravité et la durée des poussées ou sur l’évolution de la sclérose en plaques n’est pas démontré.
- Effets secondaires : une réaction locale - rougeur ou durcissement cutané - est fréquente mais disparaît généralement au bout de quelques semaines. Dans 15% des cas, les patients présentent une réaction immédiate. Elle se caractérise par une rougeur du visage, parfois des douleurs thoraciques accompagnées de palpitations, de troubles respiratoires et de crises d’angoisse. Ces phénomènes n’excèdent pas la demi-heure et ne laissent pas de traces. Cette réaction se produit rarement plus d’une fois.
Voir aussi l'article : Médicaments : les différents types d'analgésiques et leurs effets
Remboursement du traitement par la mutuelle
Un traitement d’un an à l’Interféron ou à l’acétate de glatiramère est très coûteux. Il n’est donc remboursé que si le patient atteint de sclérose en plaques subit de nombreuses poussées ou décline rapidement. Les indications varient, puisque tous les produits n’ont pas encore été étudiés dans toutes les situations ou que leur efficacité n’a pas encore été démontrée.
Le nombre de boîtes remboursées est limité à 13 par an. Le neurologue et le médecin conseil doivent fournir un compte-rendu annuel à la mutuelle, afin de prouver que le patient répond aux critères de remboursement.
Pour avoir droit au remboursement du traitement, il faut répondre aux critères suivants :
Sclérose en plaques rémittente récurrente
- La sclérose en plaques est de type relapsing-remitting (récurrente-rémittente), cliniquement prouvée et confirmé par le résultat positif d’au moins deux des examens suivants : prélèvement de liquide lombaire, potentiels évoqués et IRM ;
- Le patient peut marcher plus de 100 mètres sans aide (ce qui correspond à un score de 5,5 ou moins sur l’échelle EDSS, qui mesure l’aggravation du handicap)
- Le patient a subi au moins deux poussées lors des deux dernières années (avec ou sans guérison complète). Il s’agit de l’apparition inattendue de nouveaux symptômes ou de l’aggravation des problèmes déjà présents. Une exacerbation ou poussée de sclérose en plaques est définie comme une aggravation neurologique durant plus de 24 heures, en absence de facteurs intercurrents susceptibles d'altérer l'état neurologique (fièvre, infection urinaire). Elle doit avoir requis un traitement aux corticostéroïdes.
Premières poussées (exacerbations) avec risque accru de développement d’une sclérose en plaques définitive
- Le diagnostic de sclérose en plaques secondaire progressive soit cliniquement prouvé et confirmé par deux des trois examens suivants : prélèvement de liquide lombaire, potentiels évoqués et IRM ;
- Le patient est encore capable de marcher au moins 20 mètres, à l’aide de deux dispositifs (un score égal ou inférieur à 6,5 sur l’échelle EDSS) ;
- Le patient a subi au moins deux poussées avec récupération partielle durant les deux dernières années.
Traitements expérimentaux
- Anticorps monoclonaux : ces molécules combattent des substances spécifiques. Le Nataluzimab ou l’Antegren luttent contre les molécules des parois vasculaires auxquelles se fixent les globules blancs. Les premières études semblent prometteuses. Ces médicaments diminuent le nombre de poussées et de nouvelles lésions. La prise de ces anticorps s’accompagne d’effets secondaires : maux de tête, diarrhée et état grippal.
- Immunoglobuline : plusieurs études préliminaires ont démontré l’effet positif de ce nouveau traitement, très cher, sur le risque d’exacerbations, notamment durant la période suivant l’accouchement. Les effets secondaires indésirables : frissons, maux de tête, troubles de la mémoire et douleurs articulaires. Parfois, le patient peut être victime d’une réaction allergique marquée par une brutale chute de tension.
- Immunosuppresseurs : comme l’indique leur nom, ils limitent l’action du système immunitaire. Ils sont employés dans différentes maladies auto-immunes comme l’arthrite rhumatoïde, le cancer et lors de transplantations d’organes. Leur utilisation comme traitement pour la sclérose en plaques est encore expérimentale. Ils s’assortissent souvent d’effets secondaires graves, ce qui réduit leur champ d’utilisation. Sur base des études actuelles, la sulfasalazine, la cyclosporine et l’acyclovir sont exclus. D’autres produits sont l’objet d’études en cours, comme l’Azathioprine, le Mitoxantron (un médicament contre le cancer, que les USA autorisent pour le traitement de la SEP secondaire progressive), le Méthotrexate, le Cladribin et le Paclitaxel.
- Métalloprotéinases matricielles (MMP) : ces protéases augmentent la perméabilité de la barrière entre le sang et le cerveau en cas de SEP. Les MMP ramollissent la couche gélatineuse située sous les vaisseaux sanguins. Les études en laboratoire ont montré que les MMP peuvent provoquer une démyélinisation. Les MMP sont impliquées dans la guérison des plaies, les inflammations articulaires et certaines affections neurologiques comme le syndrome de Guillain-Barré, le SIDA, la méningite et même les attaques ou les tumeurs cérébrales. Les études en cours portent sur le dosage de MMP requis pour le suivi de la maladie. Une diminution des MMP par administration d’inhibiteurs pourrait constituer un traitement.
- Xaliprodène : il s’agit d’un traitement anti inflammatoire qui protège les nerfs. Les études effectuées sur les animaux ont révélé un effet sur la sclérose en plaques. Les études sur les humains sont en cours.
- Inosine : notre corps produit cette substance, qui fabrique l’acide urique. Les patients atteints de sclérose en plaques présentent une concentration sanguine trop faible d’inosine. Une augmentation de ce taux par l’adjonction d’inosine pourrait freiner la destruction de la myéline.
- Transplantation de cellules-souches : les cellules prélevées dans la moelle épinière sont réinjectées dans le circuit sanguin une fois que toutes les cellules immunitaires ont été détruites. Les nouvelles cellules souches peuvent donc se transformer en nouvelles cellules immunitaires. Toutefois, les premiers résultats ne sont pas très prometteurs.
- Aminopyridine : ce type de médicament pourrait améliorer la conductivité nerveuse des parties abîmées. Des études révèlent une amélioration de la vue, de la force musculaire et de la coordination mais les effets sont de courte durée.
- Plasmaphérèse : le traitement consiste à dissocier le plasma (la partie liquide du sang) des globules. Ceux-ci sont ensuite mélangés au nouveau plasma et réinjectés dans le corps. Le processus diluerait les anticorps à l’origine de la sclérose en plaques. Il est en cours d’étude mais il serait surtout efficace sur les plus jeunes patients.
- Implants oligodendrocytes : on étudie actuellement la transplantation de cellules oligoendrocytes dans le cerveau. Elles stimulent la croissance nerveuse. Les premiers résultats semblent prometteurs, notamment pour l’amélioration de la vision.
- Vaccination de cellules T : les cellules T ou globules blancs peuvent attaquer la myéline. Le vaccin provoque une réaction du corps contre les cellules qui s’attaquent à la myéline. Différentes études sont en cours.
Traitement des symptômes
De nombreux traitements permettent de soulager les multiples symptômes de la sclérose en plaques.
- Fatigue : le Modafinil, un dérivé d’amphétamine utilisé comme traitement de la narcolepsie, pourrait avoir un effet positif.
- Spasticité : La mesure la plus importante et la première à adopter reste la pratique régulière d'exercices d'étirement et de renforcement musculaire. Ils peuvent en effet éviter des contractures persistantes. L’application de “cold packs” (pendant une dizaine de minutes) sur les muscles contractés diminue temporairement le tonus musculaire. L’effet est bref mais peut atténuer la douleur ou faciliter les exercices de stretching.
- Décontractants musculaires :
Les benzodiazépines (comme le diazépam) agissent sur le système nerveux central et diminuent la spasticité. Il vaut mieux les prendre la nuit car ils entraînent de la somnolence. Ils peuvent également rendre la démarche instable et entamer la force. Les benzodiazépines provoquent une accoutumance.
Baclofène : le Bacoflène agit aussi sur le système nerveux central. Un arrêt brutal de sa consommation peut entraîner des attaques d’épilepsie, des hallucinations et un regain de spasticité.
Dantrolène : contrairement aux benzodiazépines et au Baclofène, le Dantrolène agit directement sur les muscles. Il n’agit pas spécifiquement sur les muscles spastiques et peut induire un affaiblissement généralisé de la musculature.
Tizanidine : elle diminue la spasticité en agissant sur le système nerveux central.
Tous ces médicaments sont assortis d’effets secondaires plus ou moins sévères et ne peuvent être pris que sous un strict contrôle médical. - Dénervation chimique : la technique consiste à couper le flux nerveux du muscle spastique, permettant le rétablissement d’une position ou d’une fonction normale.
- Chirurgie : ce traitement n’est utilisé qu’en dernier recours, quand les autres méthodes ont échoué et uniquement en cas de spasticité grave et chronique. La méthode est proscrite en cas de spasticité récente, puisque le tonus musculaire peut encore fluctuer.
- La neurochirurgie vise à atténuer la spasticité en sectionnant partiellement le nerf moteur qui contrôle le muscle spastique. La chirurgie orthopédique est une combinaison de techniques à hauteur du muscle, du tendon et du squelette.
- Problèmes urinaires : il s’agit surtout d’incontinence et d’un besoin fréquent d’uriner. Ce besoin peut être si soudain ou si intense que le patient n’a pas le temps d’arriver aux toilettes. Différents médicaments peuvent atténuer cette incontinence. Ils s’assortissent toutefois d’effets indésirables, comme la sécheresse buccale.
- Infections urinaires : un problème fréquent en cas de SEP. Il est important de boire beaucoup pour prévenir ces infections, traitées aux antibiotiques.
- Constipation : vous devez adapter votre régime, en buvant beaucoup, en consommant des fibres et en effectuant des exercices spécifiques. Vous pouvez également prendre des compléments de fibres. En cas de constipation sévère, il peut être nécessaire de prendre un laxatif.
- Tremor (tremblements) : dans certains cas, des médicaments comme la carbamazépine ont un effet positif.
- Spasmes et douleurs faciales : si les antidouleurs classiques ne suffisent pas, on a recours aux anti-épileptiques (carbamazépine, phénytoïne et gabapentine) ou aux benzodiazépines (diazépam). Dans les cas très graves, on peut envisager un blocage chirurgical du nerf.
- Problèmes sexuels : le Sildénafil (Viagra) a un effet positif sur certains patients.
- Dépression : les antidépresseurs tricycliques semblent très efficaces en cas de dépression grave. Ils ont aussi un effet positif sur les changements d’humeur, fréquents chez les personnes souffrant de sclérose en plaques. Ils peuvent encore régler certains problèmes physiques, comme les soucis de vessie. Hélas, ils s’assortissent de nombreux effets indésirables. Les nouveaux ISRS, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (fluoxétine, sertraline et paroxétine) sont mieux tolérés.
- Cannabis et sclérose en plaques : sur prescription, le cannabis est employé dans le traitement de la spasticité liée à la sclérose en plaques, quand d’autres substances sont mal tolérées ou ne produisent pas d’effet.
Voir aussi l'article : Sclérodermie systémique : symptômes, diagnostic et traitement
Thérapies alternatives
Il existe de nombreuses thérapies alternatives dont l’effet n’est généralement pas démontré. Elles peuvent être nocives. Selon certaines études, jusqu’à 60% des personnes souffrant de sclérose en plaques les essayeraient.
Discutez-en toujours avec votre médecin avant de procéder à de tels essais.
- Relaxation et techniques de méditation (yoga, tai chi, biofeedback...) : elles ne présentent aucun inconvénient et peuvent aider certains patients à lutter contre le stress et à se sentir mieux.
- Acupuncture : le sujet a fait l’objet de peu d’études. Certaines indiquent un effet positif. Le risque d’infections est minime.
- Acide linolénique (l’huile d’onagre, par exemple) : cet acide gras polyinsaturé ressemble à la myéline. Il n’a pas été étudié scientifiquement mais ne peut pas avoir d’effets nocifs.
- Antioxydants (vitamines A, E, D et C, Q10…) : aucune étude n’en a démontré un quelconque effet positif.
- Millepertuis (Hypericum) : il est utilisé en cas de dépression mais il peut interagir avec d’autres médicaments prescrits et il peut être photosensibilisant.
- Ginkgo biloba : employé pour combattre les troubles de la mémoire. Aucune étude n’a prouvé son effet en cas de SEP.
Voir aussi l'article : Maladie de Charcot : qu’est-ce que la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ?