Cancer : la peur de savoir
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Par crainte d’apprendre qu’ils souffrent d’un cancer, trop de patients occultent des symptômes qui permettraient de diagnostiquer la maladie.
Or, cette attitude retarde notablement la prise en charge thérapeutique qui, lorsqu’elle intervient à un stade précoce, accorde de bien meilleures chances de guérison (ou à tout le moins de rémission).
Un vaste sondage réalisé en Grande-Bretagne, à l’initiative de l’association Cancer Research UK, fait état d’une proportion de… 40% de personnes qui hésitent ou qui hésiteraient à faire part à leur médecin de manifestations pouvant être liées à un cancer, par peur d’apprendre qu’elles en souffrent. Nous ignorons si ces chiffres peuvent être extrapolés tels quels à d’autres pays, mais il est évident que le phénomène n’est pas spécifique aux Britanniques.
Parmi les signes les plus négligés, on retiendra la douleur, la toux, ainsi que les difficultés à aller à la selle et à uriner, ainsi que les saignements. Bien entendu, ces symptômes ne traduisent pas forcément la présence d’un cancer, mais il est (très) important de s’en ouvrir à son médecin traitant. Savoir, c’est déjà agir.