dossier La plupart d’entre nous associent la ménopause aux bouffées de chaleur et à la prise de poids. Les symptômes de la ménopause peuvent pourtant être très différents d'une femme à l'autre. Il existe même toute une liste de symptômes parfois inconnus des femmes. Chris Van Gaver, consultante en ménopause, les énumère pour nous.
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La période de fertilité : comment fonctionne le cycle menstruel ? Chaque femme naît avec un grand nombre d'ovules (des millions), stockés dans ses ovaires. La plupart de ces ovules n'arrivent jamais à maturité. Le processus de maturation des ovules débute à la puberté, lors des premières règles. Chaque mois, l’interaction complexe de différentes hormones (œstrogènes, progestérone, hormones folliculo-stimulantes et lutéinisantes) provoque une ovulation et l’épaississement de l’endomètre. Si l’ovule n’est pas fécondé, il est expulsé en même temps que la muqueuse pendant la menstruation. Après quoi le processus recommence. |
Chris Van Gaver : « La préménopause débute quand le stock d’ovules a suffisamment diminué pour que les ovaires ralentissent leur production d’œstrogènes et de progestérone. Il n’y a plus d’ovulation mensuelle, le cycle devient irrégulier et la femme peut ressentir des troubles liés à ces perturbations hormonales. »
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Chris Van Gaver : « Les ovaires interrompent la production d’œstrogènes et de progestérone dès que le stock d’ovules est complètement épuisé. Il n’y a plus de cycle et donc plus de règles. Vous pouvez être certaine d’être ménopausée au terme d’une année sans menstruation. La ménopause ne dure en fait qu’un seul jour et est suivie par la postménopause, la période la plus longue de la vie d’une femme. »
Chris Van Gaver explique que pendant cette période, le corps doit s’accoutumer à ses nouveaux taux d’hormones: « En général, les symptômes disparaissent progressivement quand le corps a trouvé un nouvel équilibre. Pendant cette période, il est crucial de prévenir ou de diminuer les risques sanitaires éventuels, comme les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, le diabète de type 2 … ».
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La diminution du taux d’œstrogènes avant et pendant la ménopause peut induire toute une série de troubles. On les subdivise en symptômes typiques et atypiques.
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Chris Van Gaver : « Nous constatons que certaines femmes indiquent ne pas souffrir de troubles liés à la ménopause ou à la période la précédant. Toutefois, on se limite souvent aux bouffées de chaleur. Durant la première consultation, nous soumettons la femme à un questionnaire très large, dont la validité est reconnue au niveau international. En parcourant cette liste, la femme évalue et classe ses symptômes. Que remarquons-nous alors ? Souvent, elles prennent conscience de symptômes qu’elles pensaient étrangers à la ménopause. Par ailleurs, on relève fréquemment un effet domino : un symptôme peut en déclencher ou en aggraver d’autres. La liste nous permet de choisir ensemble une approche thérapeutique, en fonction des antécédents médicaux et gynécologiques de la femme et de ses choix personnels. Nous devons recommencer ce puzzle avec chaque patiente, puisque nous considérons que chacune est unique, de même que son expérience de la ménopause. » |
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