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Chien ou chat : au plus tôt, au mieux !
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Côtoyer un animal domestique – un chien ou un chat – durant la première année de vie réduirait de moitié le risque de souffrir, à l’âge adulte, d’une allergie à ces petits compagnons.
Ceci est certainement vrai pour le chat, et dans une moindre mesure pour le chien, puisque dans ce dernier cas, l’effet « protecteur » n’est mis en évidence que chez les garçons. Pour aboutir à cette conclusion (détaillée dans la revue « Clinical and Experimental Allergy »), des chercheurs du Medical College of Georgia (Etats-Unis) ont suivi quelque 600 enfants depuis la naissance jusqu’à la « grande » adolescence.
Les mamans ont été invitées à signaler la présence, à la maison, d’un de ces animaux domestiques lorsque les mômes étaient âgés de moins de 6 ans, alors que des tests sanguins – visant à identifier des anticorps spécifiques aux allergies au chien et/ou au chat – ont été réalisés lorsque les ados ont atteint l’âge de 18 ans.
Avant 1 an, la période critique
Il est donc apparu que le fait de côtoyer un animal domestique durant la première année de vie – la période critique dans le sujet qui nous occupe - assurait une « désensibilisation » de longue durée. S’agissant du chien, ceci ne concerne, assez curieusement d’ailleurs, que les garçons.
Par contre, le risque est diminué de moitié pour le chat, quel que soit le sexe de l’enfant. On soulignera que ce résultat est loin d’être anodin, puisque les allergies aux animaux domestiques concernent – dans cette étude et à des degrés très divers – environ un quart des adolescents. Notons enfin que les antécédents familiaux (parentaux) d’allergies sont susceptibles de – fortement - nuancer le propos.