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Pollution : quel lien avec l’obésité et l’excès de cholestérol ?
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L’exposition aux polluants ferait augmenter le risque de présenter une obésité et des taux plus élevés de cholestérol et de triglycérides.
Ces substances, ce sont les POPs, ou polluants organiques persistants. Elles sont définies par plusieurs critères, dont leur toxicité pour la santé humaine, leur persistance dans l’environnement (elles résistent aux dégradations biologiques naturelles) ou encore leur capacité d’accumulation dans les tissus vivants. Ces POPs, parmi lesquels on retrouve des pesticides, des matériaux industriels, des produits de combustion…, font l’objet d’une attention très particulière et de réglementations internationales.
Une équipe espagnole (université de Grenade) a analysé la présence de POPs chez plusieurs centaines d’adultes (hommes et femmes) et a croisé ces données avec une série d’autres paramètres.
Le résultat montre que plus ces polluants sont détectables dans l’organisme, et en particulier dans le tissu adipeux (les graisses), plus les personnes sont susceptibles d’être en surpoids et d’afficher des niveaux trop élevés de cholestérol et de triglycérides.
Comme l’explique l’un des chercheurs, « l'exposition aux POPs peut se traduire par leur accumulation progressive dans la graisse corporelle au fil des années ». L’association entre les POPs, le poids et les lipides n’est pas systématique, linéaire, et relève d’une relation complexe, mais l’observation générale est confirmée. En fait, poursuivent les auteurs, « dans une perspective plus large, ceci confirme que certaines substances chimiques présentent un caractère « obésogène », et qu’elles peuvent participer à la prise de poids en favorisant la croissance et la prolifération des adipocytes, les cellules chargées du stockage de la graisse ». Des recherches en cours explorent le lien entre les POPs et le développement des maladies cardiovasculaires.