Stress et grossesse : les effets d’une tempête de verglas

news La tempête de pluie verglaçante qui a frappé le Québec en janvier 1998 a laissé des traces chez les enfants de femmes enceintes pendant cette catastrophe naturelle.

Ces conditions atmosphériques exceptionnelles ont paralysé l'est du Canada, avec des conséquences désastreuses, et notamment des centaines de milliers de foyers privés d’électricité pendant plusieurs jours à plusieurs semaines.

Des chercheurs québécois (université McGill) ont saisi l’occasion pour étudier les effets du stress engendré par cette catastrophe sur les femmes enceintes, sur leur grossesse et sur les enfants à naître. Le « Projet Verglas » réunit 150 familles dont la maman était enceinte pendant la tempête ou l’est devenue juste après. Elles avaient été recrutées cinq mois après les événements. Depuis, l’équipe continue à suivre les enfants, devenus aujourd’hui des adolescents.

L’une des analyses les plus récentes a consisté à observer l’ADN de certains de leurs globules blancs (les lymphocytes T, qui jouent un grand rôle dans nos défenses immunitaires).
Résultat : près d’un tiers des enfants présentent un profil particulier. Ce qui signifie quoi ? Que les difficultés vécues par les mères ont influencé la façon dont les gènes s’expriment. Et ce sont très clairement les événements stressants auxquels la maman a été confrontée (comme la longue coupure d’électricité) qui ont influencé ce processus.

Les effets sur la santé de ces enfants sont moins perceptibles, ajoutent les chercheurs, mais ces modifications pourraient avoir des conséquences à long terme, qui restent à évaluer.

Source: PLoS One (www.plosone.org)

Dernière mise à jour: juillet 2022

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