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Les bâillements du fœtus doivent-ils être considérés comme un signe du bon développement neurologique de l’enfant ?
C’est en tout cas l’hypothèse avancée par ces chercheurs britanniques (universités Durham et Lancaster). De fait, le bâillement est associé à des singularités de l’activité cérébrale, mais son « utilité » n’est pas bien comprise. Ici, les spécialistes ont observé - par imagerie médical 4D - une quinzaine de fœtus (sans problème de développement) au cours des deuxième et troisième trimestres de grossesse, en distinguant les bâillements et la « simple » ouverture de la bouche.
Triple constat (détaillé par Santé Log) :
• le nombre moyen de bâillements par heure est deux fois supérieur à l’ouverture de la bouche (six contre trois) ;
• la fréquence moyenne des bâillements et d’ouvertures de la bouche diminue sensiblement avec l’âge gestationnel ;
• il n’y a pas de différence entre les filles et les garçons.
Les auteurs considèrent que le bâillement pourrait être interprété comme un signe du bon développement du système nerveux central et de maturation du cerveau, ouvrant ainsi la voie à un nouvel élément de diagnostic par échographie. Toutefois, cela reste à démontrer par des travaux de plus large envergure, puisque cette étude n’a pas exploré l’association entre les bâillements fœtaux et l’état de santé du nouveau-né, et plus tard dans l’enfance.
[Source : PLoS One]
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