- dossierComment lutter contre la solitude ?
- dossierBêta-bloquants : indications, contre-indications et effets secondaires?
- dossierTaches ou boutons rouges sur la peau : de quelle maladie infantile s'agit-il ?
- dossierAdopter un état d'esprit positif pour lutter contre l'anxiété et la dépression
- dossierSensation de flou dans la tête : qu’est-ce que le brain fog ou brouillard cérébral ?
Après la guérison de leur cancer, les enfants savent saisir leur chance

news
Les personnes qui ont souffert d’un cancer dans leur enfance s’en sortent au moins aussi bien que les autres, et souvent mieux, sur un plan professionnel, social et personnel.
Des chercheurs parisiens ont interrogé, entre 2005 et 2010, quelque 2.500 anciens jeunes patients, âgés de 20 à 40 ans au moment de cette étude. Leur vie privée et socioprofessionnelle s’avère d’une qualité similaire, voire supérieure, à celle de la population générale : 56% vivent en couple, leur statut social est globalement plus élevé, plus de 40% sont propriétaires de leur logement, 75% partent en vacances au moins une fois par an, alors que 30% pratiquent une activité physique régulière. Ils fument moins que la moyenne et consomment moins d’alcool.
Ces résultats positifs seraient liés aux répercussions psychologiques du cancer, avec une profonde volonté de réussir pleinement sa vie après la guérison, ainsi qu'à un soutien sans doute plus attentif et constant des proches. Ceci étant, les patients n’en restent pas moins sous la menace, à long terme, de séquelles de la maladie (cancer secondaire) ou des effets des traitements anticancéreux.