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Petite pervenche et curcuma : choisissez avec prudence

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Les compléments alimentaires contenant de la vinpocétine (petite pervenche) et du curcuma peuvent présenter des risques pour la santé. Il est essentiel de les choisir avec une grande prudence.
La vinpocétine est dérivée de la vincamine, un alcaloïde de la petite pervenche, une plante herbacée commune en Europe. Elle est vendue sous le statut de complément alimentaire, et promue pour améliorer les performances cognitives, accroître l’énergie et réduire la graisse corporelle. « Sans preuve », tranche la revue médicale Prescrire. L’Agence américaine du médicament a alerté sur les dangers de la vinpocétine chez les femmes qui pourraient être enceintes, avec un risque de perte embryonnaire, de faible poids du bébé à la naissance et de malformation congénitale grave. Or, « cette substance est présente dans des compléments alimentaires largement disponibles ».
Concernant le curcuma, Prescrire rappelle que des atteintes hépatiques graves (hépatites aiguës) ont été imputées à des compléments alimentaires à base de curcuma, notamment en Italie, en Suède et en Norvège. Dans ces deux pays nordiques, le complément alimentaire contenait un anti-inflammatoire (Ains), connu pour ses effets potentiellement désastreux sur le foie. Prescrire ajoute : « Certaines poudres de curcuma sont parfois contaminées par d’autres espèces de curcuma que Curcuma longa, dont la plus fréquente est le Curcuma zedoaria, de toxicité reconnue ». Le conseil est évident : il faut toujours choisir son produit avec prudence, et auprès d’un fabricant dont le sérieux est reconnu.
Voir aussi l'article : Médicaments et compléments alimentaires : prudence