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Cancer de l’endomètre : ce qu'il faut manger pour réduire les risques

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Une alimentation basée sur les préceptes du régime méditerranéen exerce un effet protecteur important contre le cancer de l’endomètre.
Ce cancer, qui affecte la paroi interne de l’utérus, touche surtout les femmes ménopausées et s’inscrit dans le trio de tête des cancers gynécologiques les plus fréquents. Des chercheurs italiens (Institut Mario Negri, à Milan) ont examiné l’effet du régime méditerranéen (crétois) sur le risque de développer cette maladie.
Quelque cinq mille femmes ont été suivies pendant une vingtaine d’années. Leurs habitudes alimentaires ont été définies par la consommation (et dans quelles proportions) de dix composants caractéristiques du régime méditerranéen : les légumes, les fruits, les noix, les céréales, les légumineuses, le poisson, les acides gras insaturés (huile d’olive), et – mais en quantités très modérées - la viande, les produits laitiers et l’alcool.
Le résultat montre que les femmes qui respectent scrupuleusement ce régime (sept à neuf critères) s’exposent à un risque diminué par deux de souffrir d’un cancer de l’endomètre. L’effet protecteur est faible, voire inexistant, en dessous de cinq composants. Les spécialistes indiquent que le bienfait est certainement lié à l’association entre les aliments et la combinaison de leurs antioxydants, de leurs fibres, de leurs « bons » acides gras, et d’une série de nutriments.
De manière plus générale, si l’âge et le profil génétique ne sont pas maîtrisables dans le risque de cancer, il est possible d’agir sur d’autres paramètres : l’alimentation, le poids, l’activité physique, l’alcool, le tabac… Des grands classiques qu’il est toujours bon de rappeler.