news L’activité physique régulière est bénéfique en tant que telle. Qui plus est, elle influence de manière très positive d’autres comportements santé, pour tendre vers un mode de vie plus sain.
Une équipe américaine (université Yale) a coordonné un programme d’incitation à l’activité physique via une plate-forme au sein des entreprises. Au total, ce projet a regroupé quelque 35.000 participants, à peu près autant d’hommes que de femmes, d’un âge moyen de 42 ans (entre 30 et 53 ans), suivis pendant environ quatre ans. A l’entame, trois groupes ont été distingués.
• activité physique faible : 63 minutes en moyenne par semaine
• activité modérée : 98 minutes
• activité élevée : 283 minutes
Premier constat : un an après le début du programme, on observe une augmentation significative de la durée de l’activité physique tant dans le groupe « faible » (+ 156%) que dans le groupe « modéré » (+ 60%).
Ensuite, une série de paramètres ont évolué de manière très favorable, parallèlement au renforcement de l’exercice physique. Il en va ainsi de la consommation quotidienne de fruits et de légumes, du score de stress, des heures de (non-)sédentarité, de l’ingestion d’alcool, ainsi que de la qualité du sommeil.
Comme l’explique le Journal international de médecine (JIM) : « Cette étude semble donc suggérer que la modification de la quantité d’activité physique peut favoriser la mise en place d’autres comportements de santé adaptés », tout en influençant positivement des paramètres comme le stress et le sommeil. Et si on en croit les données, le cercle est vertueux : plus on pratique une activité physique, plus cela bénéficie à la santé, plus on est motivé à persévérer…
Voir aussi l'article : Poids et santé : vaut-il mieux marcher ou courir ?
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