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Les virus, clients fidèles des transports en commun
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Le fait d’utiliser un moyen de transport en commun multiplie par… six le risque de contracter une infection respiratoire d’origine virale.
Des scientifiques anglais se sont penchés de près sur ce qui apparaît comme une évidence, qu’il s’agissait néanmoins de démontrer dans les faits : les transports en commun constituent des lieux particulièrement propices à la propagation des virus respiratoires. L’étude a été réalisée durant une épidémie de grippe hivernale. Elle a porté sur un groupe de quelque deux cents patients, reçus en consultation soit en raison d’une infection respiratoire aiguë (en particulier la grippe), soit suite à un problème lui aussi aigu, mais n’affectant pas le système respiratoire (une crise de sciatique, par exemple).
Les chercheurs ont demandé à chaque patient s’il avait ou non emprunté les transports en commun – métro, train ou bus – au cours des cinq jours qui ont précédé l’apparition des premiers symptômes ou le moment de la consultation médicale. D’autres éléments ont été collectés, comme l’état de santé général, le statut socio-économique ou les habitudes de transport.
Résultat : ceux qui ont utilisé les transports en commun s’exposent à un risque six fois plus élevé de souffrir d’une infection respiratoire ! Et la probabilité était encore plus manifeste parmi les usagers occasionnels. Les auteurs expliquant cela par une possible immunisation des usagers réguliers. En cas d’épidémie de grippe massive, conviendrait-il de suspendre les transports en commun ? A les déconseiller, sans aucun doute, ou à recommander le port d'un masque…