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Faut-il obliger un enfant à finir son assiette ?
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S’il est légitime qu’un parent intervienne lorsque son enfant rechigne à manger, doit-il pour autant agir par la contrainte ?
Ces chercheurs de l’université d’Etat de Washington travaillent à mieux cerner les facteurs contribuant à la progression de l’obésité infantile. Parmi ceux-ci, l’attitude des parents par rapport à la nourriture et aux habitudes alimentaires tient une place importante. En fait, pour synthétiser, l’approche des parents sur ce plan influe directement, de manière positive ou négative, sur le comportement de l’enfant.
Dans le cadre d’une étude réalisée auprès de plusieurs centaines de mômes en âge préscolaire, les spécialistes ont mis en évidence trois éléments significatifs.
• Forcer l’enfant à finir son assiette. Les auteurs observent d’abord que les parents – et en particulier les mères – qui mangent même lorsqu’ils n’ont plus faim et qui obligent leur enfant à en faire de même entrent dans un cycle contre-productif : le jeune devient de plus en plus difficile. En fait, quand un enfant dit qu’il n’a plus faim, il est préférable de lui faire confiance. Et plutôt que lui proposer une assiette trop copieuse, il vaut mieux lui présenter une collation légère et saine deux ou trois heures plus tard.
• Gérer le grignotage. Les aliments riches en calories (en particulier très sucrés) doivent être dissimulés, tout en évitant que les enfants les considèrent comme des fruits défendus : en grandissant, et alors qu’ils commencent à faire leurs choix nutritionnels, ils peuvent avoir tendance à s’orienter vers ce qui leur a auparavant été interdit.
• La découverte. Il faut en moyenne huit expositions ou expériences avant qu’un enfant soit prêt à apprécier un aliment : il s’agit d’une sorte de réflexe naturel. Prêt ne signifie pas qu’il l’adoptera forcément, mais vouloir aller trop vite en besogne ne sert pas à grand-chose.
[Source : Appetite]