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L’activité sexuelle, indicateur du niveau de salaire ?
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La différence n’est pas énorme, mais quand même : plus un salarié fait l’amour, plus ses revenus sont élevés. Ou l'inverse ?
Et ceci à profession et à fonction équivalentes, évidemment. C’est en tout cas ce qu’avance un professeur d’économie de l’université Anglia Ruskin (Angleterre), qui s’est penché sur les caractéristiques de quelque 7.500 ménages : données socio-démographiques, niveau d’études, traits de personnalité, convictions et pratique religieuses, salaire, mode de vie (avec forcément la fréquence des relations sexuelles)… Et donc, en moyenne, les travailleurs qui entretiennent des rapports sexuels quatre fois par semaine ou davantage gagnent plus que les autres. Pas considérablement plus que lorsque le rythme est moins élevé, mais plus quand même. Logiquement (enfin..., dans cette logique-ci), une vie sexuelle en veilleuse est associée à des revenus inférieurs.
En fait, entre les deux extrêmes (beaucoup ou - presque - rien), la différence salariale s’établit à 8%, ce qui devient assez significatif. Ce lien entre sexualité et salaire est surtout observé parmi les 26-50 ans. L’orientation sexuelle, le niveau d’instruction, la profession ou le secteur d’activités ne modifient pas le résultat. L’auteur estime que cette relation s’explique par l’impact bénéfique du sexe sur le bien-être physique et mental, avec des répercussions positives sur l’activité professionnelle, et de là sur le salaire. Dans l’autre sens, l’épanouissement et la satisfaction – ou pas… - sur le lieu de travail influent sur les autres aspects de l’existence, dont la sexualité. Tout est dans tout, si on ose dire.