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Transpiration excessive : que faire ?
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La sudation excessive (hyperhidrose localisée) présente un caractère bénin, sans gravité, mais ses conséquences psychologiques peuvent être sévères. Quelles solutions ?
On parle d’hyperhidrose lorsque la transpiration va au-delà de ce qui est nécessaire physiologiquement pour réguler la température corporelle. Souvent, explique la revue médicale Prescrire, aucune cause n’est identifiée, et on parle alors d’hyperhidrose primaire, avec des répercussions gênantes sur la vie sociale et professionnelle. Cette sudation excessive concerne le plus souvent la paume des mains, la plante des pieds et/ou les aisselles.
Comment réagir ?
• Diverses mesures concernant la toilette et l’habillage peuvent suffire pour limiter les conséquences d’une sudation excessive : se laver régulièrement et bien se sécher, porter des vêtements perméables à l’air, nettoyer fréquemment les vêtements et les chaussures, changer aussi souvent que nécessaire de chaussettes et privilégier les chaussures en cuir en cas d’hyperhidrose plantaire.
• Quand la gêne le justifie, le traitement de premier choix consiste en l’application locale d’un antisudoral (anti-transpirant) à base de sel d’aluminium, tel que le chlorure d’aluminium. Ces produits sont commercialisés sous de multiples formes (gel, lotion, poudre, crème…) et présentations (spray, stick, sachet, lingette, semelle…). Le choix est surtout fonction de la localisation de l’hyperhidrose. Les anti-transpirants les plus simples sont à privilégier afin de limiter le risque accru d’effet indésirable, notamment la réaction allergique.
• En l’absence de résultat probant, des séances d’ionophorèse, consistant en l’application d’un champ électrique dans l’eau, sont parfois utiles. La toxine botulique A en injection locale est une autre option, d’efficacité temporaire, chez des patients très gênés par une hyperhidrose axillaire. La chirurgie est à réserver en dernier recours aux formes sévères.