- dossierThrombose veineuse profonde (TVP) ou phlébite profonde
- livres / interviewsPrévenir ou retarder la démence (Alzheimer) : « adapter son style de vie est le meilleur médicament »
- dossierMaladie de Verneuil : causes, symptômes et traitements
- dossierDémence : dix symptômes qui peuvent indiquer Alzheimer
Facultés mentales : un simple test à faire à la maison
news
Aucun matériel sophistiqué n’est nécessaire pour réaliser le test SAGE, destiné à évaluer les capacités cognitives et leur éventuel déclin.
SAGE : Self Administrated Gerocognitive Exam. Un ordinateur, une imprimante et un stylo, il ne faut rien de plus pour compléter ce questionnaire mis au point par une équipe de l’Ohio State University. Il suffit de le télécharger, de l’imprimer et de trouver les solutions – le tout ne prend pas plus d’un quart d’heure - à une série de problèmes visant à déterminer les capacités visuo-spatiales, de langage, de raisonnement, de calcul, d’exécution, de mémoire…
Autant d’éléments relevant des fonctions cognitives, qui sont mises à mal en cas de processus de démence (on pense en particulier à la maladie d’Alzheimer). Le principe consiste en fait à identifier de manière précoce les signes subtils d’une détérioration de ces facultés. Des essais ont été réalisés sur un groupe d’un millier de participants âgés de 50 ans ou davantage.
Les résultats paraissent probants, puisque dans quatre cas sur cinq, le test détecte les personnes avec des problèmes cognitifs, alors que 95% de celles qui n’ont pas de souci sur ce plan obtiennent des scores satisfaisants. Cet examen n'a pas de valeur diagnostique, mais donne une indication de base, incitant le médecin traitant – auquel la personne communique les résultats du test – à une surveillance plus attentive de son patient pendant les années qui suivent.
Au demeurant, la participation périodique au test permet de rendre compte de l’évolution de la situation, qu’elle soit normale ou intrigante au départ. Pour le moment, SAGE est disponible en trois langues : anglais, espagnol et italien. A la question de savoir si une version française sera bientôt disponible, le Dr Douglas Scharre, coordinateur de ce projet, nous a fait savoir qu’il y travaillait et que si l’un de ses confrères francophones est intéressé par une collaboration, il ne doit pas hésiter à nouer le contact (scharre.1@osu.edu).
Cliquez ici pour faire le test.