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Céphalée en grappe : les facteurs de risque
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Si on ne connaît pas exactement la cause de la céphalée en grappe, une forme de mal de tête particulièrement pénible, une série de facteurs de risque ont été identifiés. Quels sont-ils ?
La céphalée en grappe est également appelée algie vasculaire de la face, céphalée de Horton ou cluster headache. On soupçonne que l’hérédité joue un rôle, alors qu'il est probable que la fréquence et la durée des attaques soient associées à l’horloge biologique. Ainsi, chez la plupart des patients, les attaques se produisent aux mêmes moments, par exemple la nuit, 90 minutes après l'endormissement, puis à nouveau après 3,5 h de sommeil, de manière synchrone avec les phases REM du sommeil.
Les facteurs déclenchants
Les maux de tête peuvent être provoqués par divers facteurs.
• Le sommeil. Chez la majorité des patients, les attaques sont liées au sommeil nocturne. Une petite sieste ou un jetlag peuvent aussi déclencher une attaque.
• L'alcool. Tous les types d’alcool sont concernés. Un verre de bière, de vin blanc ou rouge..., peut provoquer une attaque. Elle se produit 30 à 45 minutes après avoir bu de l’alcool.
• Les médicaments. Les vasodilatateurs, comme les nitrates, prescrits aux patients cardiaques, peuvent déclencher une attaque.
• Le tabagisme. Même si le lien n’a pas encore été clairement établi scientifiquement, le tabac est considéré comme un facteur de risque.
• Les saisons. Chez la plupart des patients, les attaques surviennent au printemps et/ou en automne. On ne sait pas pourquoi, mais il s’agit peut-être de l’effet de certaines fluctuations hormonales ou de l’influence des variations de pression atmosphérique.
• Le manque d’oxygène. En haute altitude ou en avion, la réduction d'oxygène peut déclencher des attaques. Il vaut mieux éviter ces conditions en période de crise.
• Les odeurs. Certains patients évoquent les odeurs de parfum et de peinture comme facteurs déclenchants.
• Le stress. Aucune preuve n’indique qu'une poussée de stress déclenche des attaques, mais ce n'est pas exclu.
Voir aussi l'article : Céphalée en grappe : l'insupportable douleur