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Avaler du sperme réduit-il le risque de fausse couche ?
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Ce n'est pas une blague : une équipe néerlandaise suggère que le fait d'avaler du sperme lors d'une fellation réduit le risque de fausse couche. Les chercheurs avancent une explication, mais tout cela demande évidemment confirmation.
L'étude a été réalisée par l'université de Leiden. Elle conclut que les femmes qui ont connu au moins trois fausses couches (sans cause identifiée) pratiquent moins (53%) le sexe oral, et en particulier la phase d'ingestion du sperme, par rapport à celles qui n'ont jamais vécu de fausse couche (73%).
L'hypothèse, c'est que l’ingestion de spermatozoïdes habitue en quelque sorte le système immunitaire de la femme aux caractéristiques qu'un enfant hérite de son père. On sait que certains antigènes (HLA) sont contenus dans le liquide séminal. Les chercheurs pensent que l'exposition, par le tractus gastro-intestinal, à des protéines paternelles pourrait créer une certaine forme de tolérance et prévenir ainsi le risque de « rejet » du foetus.
Quelques remarques
• Les chercheurs soulignent que ce n’est pas le fait de ne pas avaler le sperme qui provoque les fausses couches. Environ 20% des femmes enceintes font une fausse couche et plusieurs causes sont possibles. Ne pas avaler le sperme lors d'une fellation pourrait-il en faire partie ?
• L'étude a consisté en un questionnaire rempli par les femmes, et il n'est pas sûr du tout que les réponses soient 100% fiables.
• Le nombre de femmes reprises dans cette étude est relativement faible pour pouvoir parler de résultats statistiquement pertinents.
• Il n’existe pas de preuve biologique que le sexe oral prépare effectivement le système immunitaire à la grossesse.
Voir aussi l'article : Fausse couche : combien de temps avant une nouvelle grossesse ?