Problèmes d’érection : on peut agir sans médicaments
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Dans près d’un cas sur trois, les troubles érectiles peuvent être surmontés en modifiant ses comportements. Ce n’est pas facile, mais le jeu en vaut la chandelle.
Cette équipe australienne (université d’Adélaïde) a suivi durant cinq ans un millier de messieurs âgés de 35 à 80 ans. A l’entame, 20% ressentaient une faible libido et 23% présentaient une dysfonction érectile. Au terme de l’étude, ces deux paramètres ont été évalués, avec une double intention : comprendre ce qui les améliorait ou les renforçait (pour ceux qui en souffraient au départ) et ce qui les favorisait (pour ceux qui n’en souffraient pas).Ce qui complique
• Pour la dysfonction érectile : l’âge avançant, l’excès de graisse abdominale, la consommation d’alcool, les apnées du sommeil, les troubles urinaires, la dépression et le diabète.
• Pour la baisse de la libido : un âge élevé, vivre seul, le manque d’activité physique, la consommation d’alcool.Ce qui améliore
• Pour l’érection : un âge plus jeune, l’absence de troubles urinaires, de problèmes cardiovasculaires (attention au tabac), de diabète et de dyslipidémie (concentration trop élevée de lipides).
• Pour la libido : la vie de couple, un taux satisfaisant de graisse abdominale et pas d’apnées du sommeil.
Au regard de ces résultats, qu’ils ont analysés à la lumière d’autres données, les chercheurs estiment que près d’un homme sur trois peut retrouver une libido satisfaisante et améliorer son érection en intervenant sur certaines composantes de son mode de vie.
L’âge n’étant pas modifiable, il faut se concentrer sur des paramètres aussi importants que le surpoids (avec une attention particulière pour la graisse abdominale), l’alcool, le tabac et les troubles du sommeil, tout en surveillant son risque de diabète, d’hypertension artérielle et d’excès de cholestérol, ou le cas échéant d’entreprendre les traitements pour y remédier.