- dossierQuels sont les différents types de troubles alimentaires et leurs impacts sur la santé ?
- nieuwsL’activité physique, un outil à exploiter d’urgence pour combattre le cancer
- dossierHormone du bonheur : quel est le rôle de la dopamine dans notre corps ?
- dossierPourquoi se parler à soi-même positivement est bon pour la santé ?
- dossierPourquoi aime-t-on regarder des boutons se faire percer ?
Pour qu’un traitement marche, il faut y croire !
news
L’efficacité d’un traitement peut sensiblement varier d’un patient à l’autre. Les médecins connaissent bien l’effet placebo, qui stimule la guérison par la pensée positive. Mais qu’en est-il du pessimisme, de la crainte que « ça ne marche pas » ?
Une équipe de chercheurs britanniques et allemands s’est interrogée sur l’influence qu’un état d’esprit pessimiste pouvait exercer sur le taux de réussite d’un traitement médical. Les spécialistes, attachés aux universités de Hambourg et d’Oxford, ont constitué un groupe de vingt-deux volontaires. Ils leur ont fixé un diffuseur de chaleur sur la jambe, en augmentant la « charge » jusqu’à ce qu’ils se plaignent d’une douleur évaluée à 70 sur une échelle de 100. L’expérience s’est alors poursuivie en trois phases.
• Un : ils ont placé les sujets sous perfusion, et leur ont administré, sans les en informer, un analgésique dérivé de la morphine, qui agit rapidement, mais durant une période très courte. Résultat : une réduction de la douleur, signe évident que le traitement fonctionne. • Deux : cette fois, alors que l’antidouleur circulait déjà dans l’organisme, les chercheurs ont affirmé pour la première fois qu’ils en injectaient. Résultat : la douleur a encore davantage diminué, ce qui signifie que lorsque le patient a conscience qu’un médicament lui est administré, cela multiple son efficacité. • Trois : l’antidouleur est toujours diffusé, mais les médecins prétendent qu’ils cessent le traitement, et que la souffrance va probablement augmenter. Résultat : angoissés, les volontaires ont ressenti une douleur quasi équivalente à celle qui était enregistrée avant la première administration de l’analgésique ! |