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« Petite » prématurité, mais problèmes quand même
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Même en cas de prématurité « modérée », l’enfant est davantage susceptible de présenter des troubles du comportement. Une aide ciblée peut donc s’avérer nécessaire.
On sait de longue date que les « grands » prématurés (avant 32 semaines) s’exposent à un risque considérablement accru de souffrir, plus tard, de troubles comportementaux et/ou affectifs. En ce qui concerne les prématurés entre 32 et 35 semaines, les choses sont moins bien établies. Une étude (détaillée dans la revue « Archives of Disease in Childhood ») s’est concentrée sur l’impact de cette « prématurité modérée ». Les auteurs ont suivi quelque 1.500 enfants, dont le comportement et le développement émotionnel ont été évalués à l’âge de 4 ans.
Environ deux tiers étaient nés entre 32 et 35 semaines de grossesse, et les autres à terme. En recourant à des tests bien validés sur le plan scientifique, les chercheurs ont cerné sept composantes comportementales et émotionnelles, dont l’anxiété, la dépression, l’agressivité ou encore les troubles de l’attention. Résultat : les enfants nés prématurément présentent des scores nettement plus défavorables que les enfants nés à terme pour l’ensemble des paramètres.
« Nos observations démontrent que les enfants modérément prématurés sont plus susceptibles de connaître des problèmes comportementaux et émotionnels avant même l’entrée à l’école », indiquent les chercheurs. « Ils devraient pouvoir bénéficier d’un accompagnement ciblé, et le cas échéant d’une aide appropriée. » D’autant que « ces problèmes ont tendance à persister dans l’enfance et l’adolescence et sont susceptibles, plus tard, d’avoir des conséquences sur la vie sociale ».