24 conseils pour lutter contre le rhume des foins

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news Environ 10 à 20 % des Belges, soit quelque 3 millions de personnes, souffrent de rhinite allergique, plus communément appelée rhume des foins. Le rhume des foins est une réponse disproportionnée de notre système immunitaire face au pollen provenant de graminées, d'arbres, d'arbustes et/ou de plantes herbacées. L’organisme des personnes allergiques ou hypersensibles considère le pollen comme un agresseur.

Voir aussi l'article : Allergie au pollen : quels symptômes ?

La maladie se manifeste le plus souvent par un écoulement nasal, des crises d'éternuement et une congestion nasale. Parmi les symptômes les plus courants, on retrouve également des démangeaisons et des larmoiements mais aussi des chatouillements dans la gorge et une sensation d'oppression dans la poitrine. La rhinite allergique peut également provoquer des maux de tête, des sinusites et des laryngites

L’apparition des symptômes varient d’une personne à l’autre en fonction du calendrier des pollinisations. Les arbres fleurissent plus tôt que les graminées. Par conséquent, les personnes allergiques aux pollens d'arbres déclarent des symptômes en début d'année (février-mars), les hypersensibles aux pollens de graminées souffrent plutôt en début d'été (mai-juin) tandis que les personnes allergiques aux pollens d'herbacées sont plutôt touchées en fin d'été (août-septembre).

Voir aussi l'article : Comment se moucher correctement ?

Les végétaux les plus allergisants

Quels sont les pollens les plus souvent responsables des rhinites allergiques ?

Plantes


Période de floraison


Noisetier

fin décembre à mars

Aulne

janvier à avril

Charme

mars à avril

Bouleau

mars à mai

Hêtre

avril à mai

Chêne

avril à mai

Graminées

avril à septembre

Armoise (absinthe)

août à septembre

Ambroise

septembre à octobre

Voir aussi l'article : Nez qui coule : vaut-il mieux se moucher ou renifler ?

Le site web de l'Institut scientifique de santé publique répertorie toutes les plantes responsables du rhume des foins. Il est presque impossible de prévenir le rhume des foins, mais vous pouvez prendre certaines mesures pour en minimiser les effets.

Évitez l'exposition au pollen

Si vous souffrez de rhinite allergique, essayez autant que possible d'éviter les pollens.

  1. Il est important de savoir à quel pollen vous êtes sensible. Ainsi, vous pourrez prendre les précautions nécessaires en fonction du calendrier pollinique.

  2. Tenez compte des messages d’alerte au rhume des foins diffusés à la radio, à la télévision ou sur Internet (par exemple, www.airallergy.be). La gravité de vos symptômes dépend de la concentration du pollen dans l'air. Plus la concentration est élevée, plus les symptômes sont importants.

  3. La météo a une influence sur ce phénomène. Plus il fait chaud, plus la concentration de pollen dans l'atmosphère est élevée. Les jours de vent, les pollens se dispersent plus facilement. Par contre, lorsqu'il pleut, ils retombent directement au sol. C'est le soir que la quantité de pollen dans l'air est la plus élevée. 

Voir aussi l'article : Allergie au pollen : les bienfaits des probiotiques

Restez à l'intérieur

Restez à l'intérieur autant que possible lorsque la concentration de pollen est élevée et que les conditions météorologiques sont défavorables.

  1. Évitez les efforts et les activités en plein air (comme la marche, le vélo, le sport) en cas de forte concentration de pollen auquel vous êtes sensible. Les sports en intérieur sont plus appropriés. Si vous voulez quand même faire du sport en extérieur, faites-le de préférence le matin tôt ou juste après une averse.

  2. À la campagne, il y a généralement plus de pollen qu’en ville. Mais la ville est entourée de routes très fréquentées, ce qui véhicule plus de pollen dans l’air. La pollution atmosphérique peut également intensifier les symptômes. À la campagne, la concentration de pollen est plus haute le matin alors qu’en ville elle l’est le plus souvent le soir.

  3.  Évitez les forêts, les parcs et les prairies, ainsi que le camping ou les pique-niques en pleine nature.

  4. Ne tondez pas la pelouse vous-même et restez loin des endroits où l’herbe a été coupée.

  5. À la mer ou à la montagne (au-delà de 1.500 mètres), il y a beaucoup moins de pollen dans l’air, surtout de pollen d’arbres. Essayez d’en tenir compte dans vos plans de vacances. Un séjour à la côte durant la période de floraison du bouleau (avril - mai) est conseillé aux personnes qui sont allergiques à son pollen. En ce qui concerne les pollens de graminées, la situation est différente : l’influence de la direction du vent est importante. La brise de mer ne véhicule presque pas de pollen, contrairement aux vents intérieurs, qui peuvent amener à la côte autant de pollen que dans l’intérieur du pays.

  6. Laissez les fenêtres et les portes fermées (surtout celles des chambres à coucher), en particulier à la fin de l’après-midi, quand les concentrations de pollen sont les plus hautes. Aérez votre maison de préférence le matin, le soir ou après une averse parce qu’il y a moins de pollen dans l’air à ces moments-là. Placez un filtre anti-pollen sur vos moustiquaires.

  7. Passez régulièrement un chiffon humide sur les meubles et les surfaces intérieures. Aspirez périodiquement, de préférence avec un aspirateur équipé d’un bon filtre. Le pollen tombe rapidement sur le sol (s’il n’y a pas de courant d’air).

  8. N’introduisez pas de plante, de bouquet ou de branche avec des bourgeons dans la maison si vous risquez une réaction allergique.

  9. Pendez votre linge à l’intérieur afin que le pollen ne s’y accroche pas. Si vous voulez vraiment le sécher dehors, faites-le juste après la pluie.

  10. N’enlevez pas vos vêtements d’extérieur ou de sport dans votre chambre à coucher.

  11. Lavez ou rincez vos cheveux avant d’aller dormir afin d’ôter tous les résidus de pollen.

  12. Laissez la fenêtre de votre voiture fermée. Installez éventuellement un filtre à pollen dans le système de circulation d’air. Les systèmes d’air conditionné actuels en sont généralement déjà pourvus.

  13. À l’extérieur, portez des lunettes (de soleil) bien enveloppantes.

  14. Lavez régulièrement vos animaux de compagnie.

  15. Appliquez de la vaseline à l’intérieur de votre nez et autour de vos yeux pour empêcher le pollen d’atteindre les muqueuses.

Voir aussi l'article : Crise climatique : des saisons de pollen plus longues et plus intenses

Évitez les facteurs de risque aggravants

  1. Évitez la fumée de tabac et les endroits enfumés, ils stimulent et accélèrent la réaction au pollen. Évitez également de fumer.

  2. Évitez l’inhalation de stimulants non allergènes, comme la colle, la peinture, les produits de nettoyage, les nettoyants de WC, etc., qui peuvent aggraver la réaction allergique.

  3. Ne vous frottez pas les yeux mais réduisez l'irritation en les rinçant à l’eau tiède ou en y posant un gant de toilette humide.

  4. Évitez de porter des lentilles de contact en cas de symptômes oculaires.

  5. Une douche chaude peut soulager les symptômes. L’air chaud et humide chasse le pollen de la salle de bains. N’utilisez pas de shampoing/gel douche/savon très odorants, parce que les odeurs fortes peuvent aggraver la réaction allergique.

  6. Pour les symptômes naissants, rincez votre nez ou votre gorge avec du sérum physiologique.

Allergie croisée : attention aux fruits et légumes

Une personne sur deux souffrant d’une allergie au pollen d’arbre développe une allergie aux fruits et/ou aux légumes. Même chez les personnes allergiques aux graminées, une allergie croisée avec certains légumes ou fruits peut se développer. Cela vient du fait que les substances qui causent le rhume des foins peuvent également être présentes dans les aliments. Soyez donc attentif à ce que vous mangez quand vous souffrez d’une telle allergie.


  1. Certaines protéines du pollen de bouleau et de noisetier sont également présentes dans certains fruits comme la pomme, la poire, les fruits à noyau (prune, pêche, cerise), le melon, le kiwi et les fruits secs (noisette, amande, noix…), ainsi que dans le persil, le poivron, la carotte et la tomate.

  2. Certaines protéines d’herbe se retrouvent également dans les arachides, la carotte, le concombre, la banane, l’ananas, le céleri, le persil et la pomme de terre.

  3. Les personnes allergiques au pollen d’armoise courent un grand risque d’allergie alimentaire au céleri, à la carotte et au fenouil.

  4. Les allergènes contenus dans les fruits et légumes peuvent être détruits par la cuisson. Cela signifie que quelqu’un d’allergique à la pomme tolère habituellement la compote de pommes ou le jus de pomme.

Voir aussi l'article : Allergie au pollen : êtes-vous aussi allergique à certains fruits et légumes ?

Bronnen:
www.astma-en-allergiekoepel.be
www.pollennieuws.be
www.thuisarts.nl
www.nhg.org
www.umcg.nl



Dernière mise à jour: février 2023
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