Toilettes : le sèche-mains, ce n’est vraiment pas l’idéal
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En termes de propagation de bactéries, il n’y a pas photo entre les sèche-mains automatiques et la serviette en papier. Mais encore faut-il avoir le choix…
La balance penche clairement pour le papier, indique cette équipe de l’université de Leeds. L’expérience a commencé par la contamination des mains (humides) de volontaires avec des bactéries inoffensives. L’idée consistait à simuler un lavage insuffisant. Ils ont ensuite utilisé trois moyens différents de séchage : le sèche-mains à air chaud, le sèche-mains à air pulsé (celui dans lequel on glisse les mains) et la serviette en papier. Les chercheurs ont analysé l’air ambiant aux alentours.
Résultat : la quantité de bactéries est cinq fois plus importante avec l’air pulsé qu’avec l’air chaud, et près de trente fois supérieure par rapport à la serviette en papier. Et une proportion très significative des germes est décelable plusieurs minutes après le séchage avec les appareils électriques.
Les auteurs expliquent : « Ces observations suggèrent que les sèche-mains automatiques ne sont pas indiqués dans certains environnements, comme les établissements de soins. Et quel que soit l’endroit, ils peuvent faciliter la propagation des microbes par leur dissémination dans l’air et exposer à un risque infectieux ».
Le conseil majeur, qui vaut d’ailleurs dans toutes les situations, c’est de se laver soigneusement les mains, et ceci passe par l’utilisation du savon (ce n’est pas un élément de décoration !), en frottant suffisamment longtemps. Cette précaution vous protège et protège les autres. Et si vous avez le choix, préférez la serviette en papier.