Pour vivre plus longtemps, vivons debout
news
La proportion entre le temps passé assis et debout influe sur le risque de mortalité prématurée, en particulier d’origine cardiovasculaire.
« Il a été largement démontré que la vie sédentaire est préjudiciable pour la santé et que l’exercice physique, même modéré, est salutaire », rappelle le Dr Rodi Courie (Journal international de médecine).
Sachant que beaucoup d’entre nous restent assis pendant une grande partie de la journée, des chercheurs américains se sont posés la question de savoir si le fait de remplacer les périodes en position assise par des périodes en position debout pouvait avoir un effet sur le risque de mortalité précoce.
Quelque 17.000 personnes, âgées de 18 à 90 ans, ont été suivies depuis 1981. Une série d’informations ont été recueillies au début de l’étude et ensuite périodiquement : temps passé debout durant la journée, consommation de tabac et d’alcool, pratique d’une activité physique… Le nombre de décès a été recensé : mortalité globale (toutes causes confondues), mortalité d’origine cardiovasculaire et mortalité par cancer.
Les résultats montrent que le taux de mortalité (durant cette période de suivi) diminue parallèlement à l’augmentation du temps passé debout. Ceci est vrai pour la mortalité globale et par maladie cardiovasculaire, mais pas pour le cancer. Et plus l’inactivité est importante par ailleurs, plus cette association est significative.
Comme l’explique le Dr Courie, sur le plan pratique, et surtout pour les sédentaires, il faut essayer autant que possible de réaliser debout certaines tâches que l’on effectue habituellement assis. La bureautique propose déjà des solutions, comme des tables adaptées. Et le fait de se lever de sa chaise au moins toutes les heures pour marcher pendant quelques minutes peut déjà être très utile.