Observer le cerveau pour prédire… l’appétit sexuel
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L’observation de l’activité cérébrale permettrait de prédire, plusieurs mois à l’avance, la prise de poids et l’activité sexuelle !
Ainsi donc, nos comportements futurs seraient visibles dans le cerveau. Et plus précisément dans le noyau accumbens, une zone associée à la récompense, au rire, au plaisir, ou encore à la dépendance. C’est en tout cas ce que tendent à démontrer ces recherches conduites au Dartmouth College, une université américaine.
Un panel d’étudiants a été constitué pour participer à cette expérience. Alors que l’activité du noyau accumbens était observée par imagerie fonctionnelle (IRMf), ils ont été exposés à une (longue) série d’images, représentant des animaux, des paysages, des plats appétissants ou encore des sujets du même sexe ou non. Les participants ont été pesés et ont répondu à un questionnaire sur leur activité sexuelle du moment. Rebelote six mois plus tard.
Double constat : 1°) ceux dont le cerveau avait réagi le plus notablement aux photos d’aliments ont accusé le plus gros gain de poids, et 2°) ceux dont le noyau accumbens s’était manifesté le plus vigoureusement lors de la diffusion d’images à connotation sexuelle étaient les plus assidus sur ce plan. Il est à noter que ces associations ne se superposent pas. En d’autres termes, pour retenir cet angle-là, la forte réactivité cérébrale en présence d’aliments est liée au gain de poids mais pas à l’activité sexuelle. |