- dossierRhume des foins : quels médicaments sont efficaces ?
- dossierDécharges d'électricité statique : quelles solutions pour les éviter ?
- dossierMains et pieds froids : causes et solutions
- dossierLeptospirose (maladie du rat) et syndrome de Weil
- dossierPeau des mains craquelée en hiver : que faire ?
Moins de pollution = 7 mois de vie en plus pour les Bruxellois
news
L’espérance de vie moyenne pourrait augmenter de sept mois pour les Bruxellois si les normes de pollution édictées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) étaient respectées.
Une large étude européenne (baptisée Aphekom) a été conduite, durant trois ans, dans douze pays européens (vingt-cinq grandes villes), afin de déterminer si les normes de pollution édictées par l’OMS étaient respectées ; et avec quelles conséquences sur la santé des populations.
Résultat : seule Stockholm, la capitale suédoise, respecte les recommandations de maximum 10 microgrammes de particules fines (dites PM2,5) par mètre cube. Ces très fines poussières émanent des systèmes de chauffage, des gaz d’échappement, ou encore des émissions industrielles. Elles attaquent l’appareil respiratoire, et peuvent être à l’origine de troubles sérieux, d’ordre respiratoire et cardiovasculaire. Le taux le plus élevé de particules fines a été enregistré à Bucarest (Roumanie). Bruxelles se situe en moitié de tableau, avec 19 microgrammes. Selon les experts, une réduction à 10 microgrammes – la norme OMS, donc - permettrait aux habitants de notre capitale, âgés de 30 ans et plus, de gagner sept mois d’espérance de vie ! Et ce qui vaut pour Bruxelles s’applique sans aucun doute aux autres grandes entités urbaines du pays.