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Incontinence urinaire : par quel traitement commencer ?
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L’incontinence urinaire d’effort concerne une proportion importante de femmes. La rééducation des muscles du plancher pelvien (périnée) s’inscrit comme le traitement de référence.
L’incontinence urinaire d’effort est définie comme une perte involontaire d’urine lors d’une augmentation de la pression dans l’abdomen, provoquée par exemple par une toux, un éternuement, un effort physique, un rire… Elle semble liée à une insuffisance des muscles du plancher pelvien (périnée) et des tissus entourant le conduit urinaire (urètre). Elle est plus fréquente dans certaines situations (plusieurs grossesses, surpoids, consommation importante d’alcool ou de caféine…), alors que des médicaments l’aggravent (psychotropes, hormones, diurétiques…).
Comme l’explique la revue médicale Prescrire, le traitement repose d’abord sur des techniques de rééducation des muscles du plancher pelvien. Des séries de contractions volontaires (quelques dizaines à plus d’une centaine selon les méthodes), chaque jour pendant plusieurs mois, présentent une efficacité démontrée. L’utilisation de cônes vaginaux et l’électrostimulation sont d’autres techniques de rééducation. Quand ces approches ne donnent pas de résultat satisfaisant, la chirurgie est à envisager (notamment la pose d’une bandelette sous-urétrale). Prescrire ajoute que « les médicaments utilisés dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort présentent tous une balance risques - bénéfices défavorable ».