Allergies alimentaires : pourra-t-on un jour manger de tout ?

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news Des biologistes américains se sont engagés dans une voie prometteuse pour combattre les allergies alimentaires : traiter l’aliment pour qu’il ne déclenche plus de réaction indésirable.

L’idée consiste à modifier les protéines alimentaires responsables d’une activation anormale du système immunitaire, avec la libération massive d’anticorps (IgE – immunoglobulines E) spécifiques à l’allergène. En compromettant la structure des protéines allergisantes, pour qu’en quelque sorte les IgE ne les reconnaissent plus, il devrait être possible de prévenir cette réaction en chaîne.

Une équipe du Southern Regional Research Center (La Nouvelle-Orléans) a suivi cette piste, en appliquant le principe aux noix de cajou. En laboratoire, les chercheurs ont procédé avec des substances reconnues comme inoffensives pour l’être humain par l’autorité sanitaire américaine (FDA). Les tests ont montré que ce traitement (en particulier le sulfite de sodium) réduisait considérablement la liaison des IgE aux protéines.

Et ce qui vaut pour les noix de cajou doit pouvoir s’appliquer aux autres types de noix, et à une grande variété d’aliments. Les spécialistes étudient aussi l’utilisation d’enzymes susceptibles de « couper » les protéines allergisantes. En somme, alors qu’aujourd’hui les personnes allergiques doivent absolument éviter les aliments à risque, il est possible que dans un avenir plus ou moins proche, elles puissent goûter à ce qui leur était interdit.

Voir aussi l'article : En quoi consistent les tests d'allergie ?

Source: American Chemical Society (www.acs.org/content/acs/en.)

Dernière mise à jour: novembre 2014

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