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Pourquoi les garçons sont plus casse-cou que les filles !
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Une équipe américaine a cherché à mieux cerner les différents facteurs qui interviennent dans la survenue des accidents avant l’âge de 5 ans.
Bien évidemment, ces traumatismes – première cause de décès chez l’enfant de plus d’un an – sont liés à des circonstances particulières, à un enchaînement singulier d’événements. Néanmoins, leur incidence varie en fonction de paramètres plus larges, notamment d’ordre familial et socio-économique, comme l’ont déjà démontré plusieurs études antérieures.
Des chercheurs de la Northwestern University (Chicago) ont à leur tour exploré ces facteurs généraux de risque, dans le cadre d’un suivi de 5.000 enfants (2.500 familles), nés entre 1998 et 2000, et issus de vingt villes américaines qualifiées de « représentatives ».
L’enquête repose sur un entretien avec la mère, ainsi qu’un bilan médical des enfants aux âges de un, trois et cinq ans. Dans cette étude, le risque d’accident s’est avéré un peu plus élevé que celui mentionné dans les statistiques nationales.
Mais le plus intéressant (les détails sont publiés dans la revue « Trauma ») porte sur le fait que les petits garçons s’exposent à un risque d’accident presque trois fois plus élevé que les filles. On observe aussi, mais dans une bien moindre mesure, que les enfants de familles modestes sont davantage touchés.
Comme l’explique le Dr Béatrice Jourdain, pour le « Journal international de Médecine », les auteurs de ces recherches avancent comme hypothèse que « les garçons évalueraient globalement moins bien les risques que les filles ; alors qu’il a été démontré que les mères ont tendance à moins prévenir les garçons que les filles des dangers. Cette différence éducative pourrait constituer un axe de prévention, surtout au sein des populations identifiées comme vulnérables » sur un plan socio-économique.