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Baby blues : 40% des pères déprimés donnent la fessée
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On savait que le baby blues n’affectait pas que les mamans. Les pères peuvent aussi y être confrontés. Et une proportion importante de ceux qui se trouvent dans ce cas donnent la fessée à leur enfant.
Selon les estimations, entre un quart et la moitié des mères seraient confrontées au baby blues dans les jours qui suivent l’accouchement. Parfois, cette déprime perdure et gagne en intensité, et se transforme en véritable dépression. Ce que l’on sait moins, c’est qu’une proportion non négligeable des pères doit faire face à une situation similaire.
Une étude américaine, réalisée par plusieurs universités, s’est penchée sur ce phénomène en examinant des données concernant quelque 1.800 pères de jeunes enfants. Le résultat le plus étonnant porte sur la fessée, puisque 40% des pères déprimés reconnaissent donner la fessée à leur bébé (moyenne d’âge de 1 an) contre 13% parmi les papas qui ne présentent pas ce problème.
Le rôle important du pédiatre
Les auteurs de ces recherches constatent d’abord que le phénomène du baby blues paternel est sous-estimé. Par ailleurs, ils rappellent que la fessée – au-delà de l’atteinte physique - risque de contrarier le développement de l’enfant, et le rendre progressivement agressif. Et plus globalement, les pères déprimés sont moins enclins aux comportements de parentalité positive (interaction avec l’enfant, par exemple par le jeu).
Sachant qu’une écrasante majorité de pères ont eu au moins un contact avec le pédiatre après la naissance de l’enfant, il est dès lors important que ces rencontres incitent le spécialiste à se soucier de la santé mentale du papa, afin de lui proposer le cas échéant une aide adaptée.