La vitamine D contre le cancer du côlon ?

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news Certaines études indiquent qu'un taux suffisant, voire élevé, de vitamine D contribue à la prévention du cancer du côlon. D'autres recherches sont moins affirmatives. En tout cas, en situation de déficit ou de carence, il est utile de réagir, le cas échéant en prenant un supplément.

Le déficit ou la carence en vitamine D sont établis sur base d'une analyse de sang. Cette insuffisance concerne une large proportion de la population des pays du nord de l'Europe, en raison d'une exposition insuffisante au soleil (la vitamine D est synthétisée par l'organisme sous l'action des ultraviolets).

Certaines études, comme le rapport (2018) de synthèse du World Cancer Research Fund, montrent qu'une concentration élevée de vitamine D est associée à un moindre risque de développer un cancer du côlon. Une étude de 2016 (méta-analyse : croisement des résultats de plusieurs études) suggère que le risque est de 30 à 40% plus faible chez les personnes qui présentent des taux satisfaisants de vitamine D. Une autre méta-analyse, regroupant près d'un million de personnes, a abouti à une conclusion similaire.

Par contre, une étude sur 25.000 personnes, carencées ou pas en vitamine D et prenant ou pas des suppléments, n'a pas donné un résultat aussi positif. En fait, l'association entre le cancer du côlon et le taux de vitamine D est sans doute influencée par d'autres facteurs, comme l'alimentation, le poids, le tabagisme..., et la supplémentation seule, relevant le taux de vitamine D, ne suffit pas à contrer l'effet des facteurs de risque « classiques ».



Dernière mise à jour: juin 2019

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