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Fausses couches : les anti-thrombotiques en question
news Chez les femmes enceintes ayant connu plusieurs fausses couches, un traitement anti-thrombotique est parfois instauré dans l’espoir de diminuer le risque d’en subir à nouveau. Une étude réalisée aux Pays-Bas, et dont se fait l’écho le Centre belge d’information pharmaco-thérapeutique (CBIP), indique qu’aucun bénéfice n’a été démontré, en ce qui concerne le nombre d’enfants nés vivants, avec l’acide acétylsalicylique (en association ou non à la nadroparine).
Le CBIP indique que des études supplémentaires s’avèrent nécessaires avant d’appliquer un traitement anti-thrombotique dans cette indication. Les recherches néerlandaises ont porté sur un groupe de 364 femmes, ayant eu au moins deux fausses couches par le passé, et exprimant un désir de grossesse, ou enceintes de six semaines maximum. Certaines se sont vues administrer un placebo (substance inactive), les autres de l’acide acétylsalicylique, seul ou avec ajout de nadroparine L’étude n’a permis de constater aucune différence entre ces groupes pour ce qui concerne : le nombre d’enfants nés vivants, l’incidence des fausses couches, la mortalité fœtale intra-utérine ou les complications obstétricales (pré-éclampsie ou naissance prématurée, notamment). Il est à noter, observe le CBIP, que « la puissance statistique de l’étude était insuffisante » pour ce qui concerne les dames présentant une trombophilie héréditaire. Des études complémentaires sont en tout cas nécessaires pour affiner ces résultats.