Fatigue et somnolence en voiture : que faire ?

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news Les risques liés à la somnolence au volant ne concernent pas que les très longs trajets : on peut s'endormir rapidement, surtout le soir et la nuit. Voici une série de conseils pour prévenir les accidents, en sachant que ces recommandations, aussi évidentes que certaines puissent paraître, ne sont pourtant pas suffisamment respectées et ces négligences débouchent sur des drames.

Démarrer reposé, surtout lorsqu'on doit faire beaucoup de route (comme le chemin des vacances). S'élancer directement après une journée de travail est une (très) mauvaise idée. Il est indispensable de s'accorder quelques heures de sommeil. Idem pour le retour.

Ne pas partir l'estomac vide : une collation suffit, car trop manger n'est pas recommandé. Il faut s'alimenter régulièrement mais modérément pendant le trajet.

Respecter son horloge biologique. Pour la majorité des automobilistes, le bon créneau pour conduire se situe entre 7 h et 19 h, sachant qu'on observe une période délicate entre 14 h et 16 h (la vigilance tend à diminuer). Le risque d'accident est évidemment très élevé la nuit, entre 2 h et 6 h. Une enquête a montré que sur les autoroutes françaises, 39% des accidents surviennent la nuit et ils causent 49% des décès, malgré la faible densité du trafic.

Bien s'hydrater pendant le trajet, en avalant régulièrement quelques gorgées d'eau. Le café et le thé seront consommés avec modération, et il va sans dire qu'on ne touche absolument pas à l'alcool.

S'arrêter toutes les deux heures ou tous les 200 kilomètres, pour prendre l'air, marcher un peu et procéder à quelques étirements. En cas de coup de pompe en début d'après-midi, une courte sieste (une petite demi-heure) sera la bienvenue. Si c'est possible, changez de conducteur lors de chacune de ces pauses. Réduisez les délais si vous roulez dans des conditions difficiles, exigeant une attention encore plus soutenue (forte pluie, par exemple).

La passager avant est votre copilote et son rôle consiste aussi à vérifier l'état de vigilance du conducteur, et à réagir en conséquence. On peut instaurer une tournante : un passager passe à l'avant, alors que l'autre s'installe à l'arrière pour se reposer.

Se méfier d'un ressaisissement momentané. On ouvre la fenêtre, on boit un peu de café, on augmente le volume de la radio... : cela peut donner l'impression que le coup de fatigue est passé. Mais ce n'est pas le cas, le sommeil reprendra rapidement et insidieusement le dessus.

Ne pas se fier aux médicaments stimulants. Le seul remède qui fonctionne réellement, c’est de dormir, à la fois suffisamment avant de partir, et par petites siestes pendant le trajet.



Dernière mise à jour: avril 2015
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