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La pratique régulière d’une activité physique exerce un effet préventif contre le cancer du côlon. Et plus elle est importante, plus le bienfait est manifeste.
Une équipe australienne (University Western Autralia) a procédé à une méta-analyse d’une vingtaine d’études consacrées au sujet, et qui fournissaient des informations suffisamment précises sur la localisation des tumeurs (la partie du côlon affectée) et le degré d’activité.
Comme l’explique le Dr Dominique-Jean Bouilliez (Journal international de médecine), « les auteurs concluent à un effet protecteur de l’activité physique identique sur le risque de cancer proximal et distal : la réduction du risque s’établit respectivement à 27% et 26% ». Les termes proximal et distal font référence à des zones distinctes du côlon.
Les explications de cette association sont nombreuses et variées, poursuit le Dr Bouilliez : temps de transit intestinal (réduit en cas d’activité physique, avec comme corollaire une durée d’exposition plus courte aux substances cancérigènes alimentaires), modifications hormonales (meilleure régulation de l’insuline, notamment), modifications immunitaires, action sur les paramètres inflammatoires et sur le cholestérol… « Mais il reste encore beaucoup d’inconnues sur la participation relative de chacun de ces facteurs… » Encore que le constat global est là.
Voir aussi l'article : L’exercice physique contre le cancer du côlon
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