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Infection au VIH : évolution et traitement
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Infection au VIH : évolution et traitement
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Le virus de l’immunodéficience humain (VIH ou HIV en anglais) est le rétrovirus responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (sida). Le VIH se transmet par le contact avec du sang contaminé, du sperme ou des sécrétions vaginales. Le VIH attaque progressivement le système immunitaire, entraînant toutes sortes de symptômes. Le sida correspond à la phase durant laquelle le corps est trop affaibli pour pouvoir se protéger. Aujourd’hui, la thérapie antirétrovirale permet à la majorité des personnes séropositives de rester en bonne santé toute leur vie.
Quel est le mode de transmission du VIH ?
© Getty Images
Le VIH se transmet d’une personne contaminée à l’autre au contact de fluides corporels comme le sperme, le sang, les sécrétions vaginales et le lait maternel. La contamination se produit durant les rapports sexuels ou lors du partage d’une seringue infectée. Le VIH peut également se transmettre de la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement. Si les règles d’hygiène ne sont pas respectées, il existe un risque de contracter le virus lors de transfusions sanguines, de tatouages ou de piercings.
Une contamination au VIH ne signifie pas nécessairement qu’on va développer le sida. En outre, il peut s’écouler des années entre l’infection et le déclenchement de la maladie. Le temps d’incubation est de deux à huit semaines mais varie énormément d’une personne à l’autre.
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Quels sont les symptômes du VIH ?
Directement après la contamination au VIH, la primo-infection, on peut présenter des signes cliniques similaires à la grippe ou à la mononucléose (maladie de Pfeiffer) : éruption cutanée, fièvre, mal de gorge ou de tête, fatigue. Ces symptômes apparaissent généralement dans un délai d’une à six semaines après le contact avec le rétrovirus. Ils disparaissent spontanément.
Il s’écoule souvent des mois, voire des années, avant l’apparition d’autres symptômes. C’est la phase asymptomatique. Le VIH attaque le système immunitaire et affaiblit la résistance des patients face aux infections virales et bactériennes, aux mycoses ou encore aux inflammations pulmonaires et cutanées. Le VIH peut également favoriser le cancer et la démence. Lorsque le corps ne parvient plus à se défendre face à ces maladies, on parle de phase terminale de l’infection : le sida. Le patient peut alors présenter des symptômes tels que de la fièvre, une perte de poids, une extrême fatigue et des sueurs nocturnes.
Les personnes séropositives sont également plus susceptibles que la moyenne de développer une autre maladie sexuellement transmissible (MST). Les symptômes les plus fréquents sont l’apparition de lésions cutanées telles que des taches, des verrues ou des cloques sur les parties génitales du patient ou des sécrétions suspectes du pénis ou du vagin.
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Quel traitement pour soigner le VIH
Bien que le VIH reste une maladie incurable, on le considère actuellement comme une maladie chronique maîtrisable grâce aux médicaments qui permettent de contenir l'infection.
Le traitement du VIH consiste en une combinaison de médicaments antirétroviraux. La médication permet de bloquer une étape du cycle de vie du virus. La population de virus ne peut pas se multiplier et finit par tomber à des niveaux indétectables. Les traitements actuels permettent à une personne contaminée d’atteindre un âge normal à condition d’avoir été diagnostiquée et soignée à temps.
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Vivre avec le VIH
Malgré ce pronostic positif, les patients peuvent être en proie à différents problèmes et défis mentaux, sociaux et physiques.
- Problèmes d’ordre émotionnel : les patients peuvent souffrir d’angoisse et de dépression. En effet, non seulement leur santé et leur avenir les préoccupent mais ils s'inquiètent également de l’impact de la maladie pour leur entourage. Il est donc très important de bien vous informer sur le VIH et le sida si vous êtes concerné. Soyez attentif aux signes d’angoisse et de dépression et cherchez de l’aide à temps.
- Problèmes physiques : le traitement du VIH ne se limite pas à la prise régulière de médicaments. Il faut rester en bonne santé afin de prévenir les infections, qu’elles soient liées ou non au VIH. En effet, le virus place le corps en état inflammatoire permanent. La prévention est le meilleur moyen d’éviter ces infections : en effectuant les vaccins nécessaires, en prenant soin de soi, en faisant de l’exercice. Pratiquer un sport régulier permet d’ailleurs de limiter les complications liées au VIH comme les affections cardiaques et l’ostéopénie (la déminéralisation osseuse).
- Problèmes d’ordre social : leurs soucis et leurs angoisses risquent d’isoler les patients de la société alors qu’un bon réseau de soutien est crucial pour le bien-être émotionnel. Il faut pouvoir s’appuyer sur sa famille et ses amis mais on peut aussi s’affilier à un groupe de soutien VIH.
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